Bonjour
Je vous propose de terminer aujourd'hui notre découverte de Dijon, toujours en suivant la Parcours de la Chouette ( les textes en italique proviennent de ce guide)
plan de cette dernière partie: étapes 19 à 22, puis nous sommes revenus jusqu'à l'étape 1 à 7
Nous nous sommes arrêtés à l'étape 18 ( Palais de Justice en travaux ) ici
Les quelques photos prises à partir du Musée des Beaux-Arts avec mon appareil photo sont de très mauvaise qualité, d'une part il ne faisait vraiment pas beau ( nous n'avons pas vu le soleil de la journée et le ciel était jaunâtre de "sable") d'autre part beaucoup sont floues car en passant par l'écran la mise en point manuelle est très compliquée ( je rappelle que mon objectif s'est mis en défaut et ne voulait plus faire la mise au point automatique ) je m'excuse donc si les photos sont de très mauvaise qualité.. mais je vous assure que ce qu'on a vu était bien plus beau!
19.Hôtels particuliers
Autour du Palais de Justice, les demeures et hôtels particuliers représentatifs du Dijon des Parlementaires sont nombreux.Le plus célèbre est l'Hôtel Legouz de Gerland, admirable pour sa façade élégante, rue Vauban; et sa cour inspirée par la Place Royale que pour le beau déploiement d'échauguettes
départ de la Boucle Zola que nous n'avons pas fait, nous avons donc loupé le couvent des Bernardines où se situent Le Musée de la Vie bourguignonne et le Musée d'Art Sacré ( musées gratuits)
20.Saint-Jean et la Place Bossuet
Dans la perspective de la rue Piron, l'hôtel Fevret de Saint-Mesmin invite à la découverte de l'étonnante diversité de la place Bossuet.Bossuet est né à Dijon en 1627.Sa discrète maison natale se blottit au pied de l'église saint-jean, à deux pas de sa statue.L’église a été reconvertie en théâtre en 1974 où elle accueille le Théâtre Dijon Bourgogne, Centre Dramatique National
21.Saint-Philibert
Le porche de l'ancienne église Saint-Philibert, dans la paroisse des vignerons, a servie de lieu d’élection des maires de la ville jusqu'à la Révolution.Cette église a été reconstruite en plein épanouissement de l'art roman bourguignon au milieu du XIIe siècle.A la Révolution, elle devint écurie puis grenier à sel
22.Saint-Bénigne
Admirez l'élévation très pure de la nef et du chœur de la cathédrale typique gothique bourguignon, et sa flamboyante toiture polychrome.De l'ancienne abbatiale rebâtie à partir de l'an 1000 par Guillaume de Volpiano subsiste une crypte, véritable chef-d’œuvre de l’art roman bourguignon.C'est là que devaient se trouver les reliques de saint Bénigne qui fut le 1er apôtre de la Bourgogne.
L'ancienne abbaye est actuellement occupée par le Musée Archéologique ( musée gratuit)
Dijon est la ville aux 100 clochers, dont le plus élevé et le plus spectaculaire est celui de la cathédrale Saint-Bénigne ( 93 mètres de haut)
Hélas la crypte est en travaux et nous n'avons donc pas pu la visiter. A la place j'ai acheté un porte-folio , un livret et des cartes postales .Les différents chapiteaux sont de toute beauté . Nous n'avions plus trop le temps d'aller voir le musée archéologique..dommage
1.Jardin Darcy
C'est le premier vrai jardin public de la ville, créé en 1880.Il fut imaginé autour
du réservoir construit quarante ans auparavant par l'ingénieur Henry Darcy pour amener l'eau à la ville, depuis le Val Suzon.
Ce jardin romantique est gardé par l'ours polaire, hommage au célèbre sculpteur animalier, François Pompon, très bien représenté au Musée des Beaux-Arts
2.Façade de la Cloche
Établissement connu à Dijon depuis le XVe siècle.Le palace actuel a été inauguré en 1884 sur le trajet de la ligne "impériale" Paris-Lyon-Méditerranée pour accueillir les plus puissants personnages de l'époque.
3.Porte Guillaume
Arc de triomphe du XVIIIe siècle, à l'entrée ouest de la ville.Son nom rappelle le souvenir de Guillaume de Volpiano, réformateur de l'abbaye bénédictine Saint-Bénigne au XIe siècle
Cette porte Guillaume était insérée à l'origine dans les remparts de la ville.ce n'est qu'au XIXe siècle qu'elle s'est retrouvée isolée, après la démolition des remparts
4.Poste, Place Grangier
La place Grangier est le témoin du goût novateur du début du XXe siècle.A côté de l'Hôtel des Postes, d'architecture très académique, un étonnant immeuble Art nouveau aux toits et pagode affiche sa différence Il est pourtant du même architecte, Louis Perreau.La place tient son nom de Henri et Sophie Grangier qui avaient légué une grande partie de leur fortune à la ville de Dijon.
A cette emplacement s'élevait autrefois une forteresse, dont certains vestiges sont encore visibles au musée archéologique.Elle fut construite par Louis XI, à la chute du duché de Bourgogne car il se méfiait des Bourguignons.A la fin du XIXe siècle, ce "château des gendarmes" fut détruit, pour faire place au développement du quartier et des boulevards circulaires.
Nous n'avons pas eu le temps d'aller voir les Halles ( n°5 sur le plan)
6.Place François Rude
Cette place a été aménagée en 1904 après la démolition d'un îlot de maisons anciennes.Elle doit son nom au célèbre sculpteur dijonnais, né à deux pas d’ici et auteur du bas-relief "la Marseillaise" sur l'Arc de triomphe, Place de l’Étoile à Paris
Les Dijonnais appellent également place du Bareuzai, en raison de la statue du vendangeur placée au dessus de la fontaine, au centre de la place: après avoir foulé longtemps le raisin, les vignerons sortaient avec des "bas rosés"
Une œuvre contemporaine de l'artiste Gloria Friedmann; sculpture d'arbre à visage humain.sa réalisation instille symboliquement le végétal au cœur de la ville minérale
7. Rue des Forges
Il se fait tard, nous sommes un peu fatigués et plus trop concentrés..je ne sais plus trop ce qu'on a vu de tous ces hôtels et maisons...
Hôtel Aubriot ( au n° 40) ( photos ratées)
C'est dans les caves de cette maison, construite au XIIIe siècle, qu'étaient conservés les dépôts monétaires.Au-dessus des "Voûtes du Change", Guillaume Aubriot qui en avait la charge à l'époque, fit construire son hôtel, qui fut largement restauré depuis
Maison Maillard dite Milsand ( n°38)
Élevée pour Jean Maillard, maire de Dijon en 1560, elle présente une remarquable façade Renaissance, reflétant bien l'esprit de l'esthétique d'Hugues Sambin.
Repérez le "chou bourguignon" et les personnages à serviette qui sont les motifs les plus célèbres de cet artiste, connu à la fois comme architecte, menuisier et dessinateur.
l'Hôtel Chambellan (n°34)
Ce somptueux logis a été réalisé pour Henri Chambellan , maire de Dijon en 1490.Longez le couloir pour découvrir, côté cour, un joyau du gothique flamboyant, bel équilibre de construction en pierre et en bois.Grimpez en haut de l'escalier, pour admirer le jardinier et sa corbeille
Ici se termine notre visite de Dijon en suivant le Parcours de la Chouette, un guide très instructif et même s'il est payant il est bien pratique et utile.Avec ses 22 étapes et trois boucles ( sans compter les nombreux musées gratuits) il y a largement de quoi visiter sur plusieurs jours.Nous reviendrons c'est sûr dans cette très belle ville ..il y a encore beaucoup de travaux de restauration en cours et je félicite la municipalité pour tout ce qui est fait pour les visiteurs
Il est temps pour nous de remonter au parking où nous avions laissé notre camping-car. Nous avons parcouru 14 km à pied ce jour là.. la nuit fut réparatrice ( toujours sur ce même parking). Le lendemain matin nous avons pris la route pour parcourir un tout petit bout de "La Côte" à travers les villages viticoles.Je vous en reparlerai un autre jour.
Je reviendrai sur Dijon dans un prochain article en mode "collections de" tant il y a de détails dans cette ville qui m'ont plu
Très bon weekend à tous.. la tempête s'en est allée, il a beaucoup plu ( 40mm ce matin dans le pluviomètre) mais les sols en avaient bien besoin.
Portez-vous bien et merci si vous êtes arrivés jusqu'au bout de ce si long article..Vous en avez à présent l'habitude!
à bientôt sur vos blogs