Revenons à Mirmande pour la fin de notre visite en suivant le guide.Je rappelle que nous avons fait la visite en sens inverse c'est à dire du point 25 au point 1..
J'aimerai préciser que si les textes sont longs à lire, je ne vous en voudrai pas si vous ne les lisez pas .. pour moi il est très important que je mette par écrit tous ces descriptifs, une façon de mémoriser ce qu'on a vu .J'hésite des fois à faire de tels articles mais finalement j'en ai besoin ..et puis c'est mon blog, non?
Je vous propose de continuer
15.Ancien pigeonnier
un peu compliqué à prendre en photo..ce pigeonnier est devenu maison d'habitation
14.Échauguette
L'échauguette était destinée à accueillir le veilleur qui surveillait le territoire et à jeter des projectiles sur les assaillants en étant protégé.
Elle appartenait au premier rempart qui protégeait le château, sa chapelle, un prieuré et quelques bâtiments
13.Ancienne filature
Au XIXe siècle, ce fut l'emplacement de la première filature à vapeur de France.Elle possédait 38 bassines et faisait travailler 70 orphelines dirigées par des religieuses
12. Calade d'origine
11. Maisons avec anciennes échoppes
10. Maison avec loggia
9. La Magnanerie
Dans ce bâtiment, on élevait des vers à soie( du provençal magnan). Les cocons étaient ensuite évidés dans la filature, bâtiment en ruine
8.Chapelle Sainte-Lucie
L'histoire de Sainte-Lucie est fortement ancrée dans celle des Mirmandais qui ont directement participé à son édification.En effet , la chapelle Sainte-Lucie a été construite au terme d'une souscription réalisée auprès du public, essentiellement des fidèles mirmandais en 1887-88
7. Maisons avec fenêtres à meneaux
6.Anciens fours à pain
5. Porte cloutée avec linteau sculpté et blason de Mirmande
4.Murier ( voir les explications au n° 20)
3.La Capitelle
Cet hôtel-restaurant fut la première maison d'André Lhote.
Ce peintre cubiste tomba amoureux du village, en 1925, alors que celui-ci était à l'abandon suite à la chute de sa principale économie: la sériculture, production de soie.Il participa à al renaissance et proposé la protection du village
2 Tour carrée
( voir les explications au n° 26)
1. Église Saint-Pierre
Lieu de culte actuel du village, Saint-Pierre a été édifiée en 1845 alors que le village se développait dans sa partie basse.Le haut du village étant moins accessible a peu à peu été abandonné.
Ici s'arrête la visite "guidée" grâce au "Guide local" réalisé par la mairie de Mirmande en partenariat avec l'Office de Tourisme du Val de Drôme, tous les textes en italiques sont issus de ce livret.
Je reviendrai une dernière fois dans ce joli village de Mirmande sans "bla-bla" mais juste quelques photos de "détails" comme je les aime.
Ce matin ce sera un article un peu long qui ne vous intéressera peut-être pas trop
Continuons notre découverte de Mirmande, et arrêtons nous un moment à l'
16.Église Sainte-Foy
Ce petit bijou de l'art roman, dédié à Sainte-Foy dès 1124, a résisté au fil des siècles et couronne le sommet du village.Sainte-Foy était la chapelle d'un prieuré de moines.Remaniée plusieurs fois, elle devient une église paroissiale au XVIe siècle.
Au XIXe siècle elle fut abandonnée au profit de la nouvelle église Saint-Pierre construite au pied du village.André Lhote et Haroun Tazieff ont beaucoup œuvré pour la sauvegarde et la restauration de cet édifice.
Riche de mile détails, dont sa voûte sur croisés d'ogives, ses vitraux ( réalisés par Henri Guérin en 2002),
ses sculptures à l'extrémité de ses voussures.Sainte-Foy a conservé sa simplicité et son harmonie typique de l'art roman.Aujourd'hui cette église est désacralisée et accueille des expositions et des concerts
Lors de notre passage l'église n'était ouverte qu'aux heures d'ouverture de l'exposition de Thierry Ornan , photographe.Les photos sont interdites .. mais j’ai pensé que ce n'était que pour les photographies exposées et non pour les détails architecturaux de cette église romane..Vous connaissez mon attirance pour cet art..Nous avons d'abord fait une rapide visite puis plus en détail grâce au petit livret que j'avais pu me procurer à l'Office de Tourisme
riche de photographies en noir et blanc et de dessins ainsi que de son plan
et les explications des détails que nous avons cherchés: textes en italiques et numéros sont issus du livret : 1 à 36 mais je vous ferai grâce des derniers..
EXTÉRIEUR
Au Nord(1)
le moyen appareil régulier du XIIe siècle est bien visible au niveau du chœur et de l'abside
A l'Est(2)
Le chevet est plat ( XII-XIIIe siècle) La fenêtre a été en partie obstruée, elle descendait peut-être jusqu'au sol.Un oculus ( baie ronde comme un œil) la surplombe.En contre-vas de l'église vestiges de murs
Au Sud-Est(3)
Une gargouille primitive pourrait indiquer le niveau de l'ancienne couverture
Au Sud(4)
Au Sud-Est une sacristie difficile à dater.Cette petite pièce, accolée au chœur, communique avec la première chapelle couverte d'une voûte d'arête à l'origine.Elle comporte une cheminée basse, grande pour l’exiguïté du local.Il s'agit probablement d'un chauffoir.Selon une tradition locale, les pauvres et les pieuses personnes montées des bords du Rhône pour implorer Sainte-Foy arrivaient souvent dans ce pays de mistral transies de froid et trempées par la pluie.Un bon feu les aidait à se réchauffer et à se sécher.Cette pièce qui a une porte ouverte vers l'Est a dû servir aussi de sacristie ( nom donné dès le XIIIe siècle à un passage voûté reliant les bâtiments conventuels à l'église)
(5)
Le clocher (XVe siècle) est une tour massive, coiffée d'un toit à quatre pentes et percée de quatre fenêtres géminées avec pilier central.
A l'ouest, la porte d'accès et l’escalier sont postérieurs à la construction
sur la face Sud du clocher, un cadran solaire est encore en place.l'existence d 'un bâtiment voûté jouxtant le mur Sud de l'église est confirmé par des éléments qui demeurent apparents ( côté du cimetière et dans le petit local inaccessible au pied du clocher
A l'Ouest
(6) à l'angle un soubassement primitif est visible
(7) Le portail (XVe siècle), en cintre surbaissé est encadré de voussures à boudins séparés par deux gorges et issues de piédroits
reposant sur des petites colonnettes et des quilles
(8) la fenêtre encadré de pierre taillées, semble de la même époque.Elle était garnie de cinq barreaux
(9) l'oculus a été percé postérieurement
(10) Au-dessus du portail, une inscription
STA SAINTE
FIDES FOI
O.P.
1635 PC 1635 après Jésus-Christ
INTÉRIEUR
il m'a été assez difficile de prendre en photos certains détails car les photographies étaient très souvent exposées à ces endroits, je m'excuse donc si on voit des photographies (il était interdit de les photographier)
Ouest (11)
deux remaniements sont apparents: l'emplacement d'un tympan.
(12) le départ d'un arc en pierre taillée; deux corbeaux en pierre demeurent sans emploi
(13)La nef; compte trois travées séparées par deux arcs doubleaux qui supportent la voûte
(14) nord et sud; sur ces murs un filet de pierre sculptée en quart de rond, caractéristique du XIIe siècle, court à la naissance de la voûte
le mur nord est aveugle dans les deux premières travées
Le chœur
(15) l'arc doubleau ( XIIIe siècle) placé à l'entrée du chœur est en arc brisé
(16)la voûte du chœur ( XIII-XIVe siècle) est sur croisée d'ogives
(17) les voussures sont en boudin longiligne.au centre la clef de voûte est
un Agnus Dei (agneau symbolisant le Christ) motif répandu à l'époque gothique
quatre culots placés aux angles portent les voussures. les quatre éléments sont sculptés
(18)une main soutient l'édifice
(20) une tête de femme chevelue
(21) une tête d'homme tirant la langue
fréquemment les sculpteurs gothiques se sont livrés à des facéties dans les parties peu visibles des chapiteaux, des stalles..ici le masque de carnaval est bien placé.le chapiteau est décoré de feuilles traitées librement comme des arbres.Deux rosaces cruciformes décorent le tailloir
(19) une main avec des doigts écartés, les ongles bien marqués
mur nord du chœur( XIIe siècle)
( 22) la fenêtre haute en plein cintre est traitée en meurtrière, elle laisse pénétrer la lumière en donnant peu de prise au mistral
(23) un grand arc en plein cintre relie les deux piliers à ressauts et consolide le mur
(24) un petit placard en pierre était destiné probablement aux objets liturgiques
(27) le mur sud-est : départ d'un grand arc ( XIIe siècle)
(30) la clef de voûte de la première chapelle Sud-Est porte un monogramme et une date 1615
Je vais m'arrêter là car les autres éléments décrits dans le livret ne pouvaient pas être pris correctement en photo.
pour terminer quatre cartes postales de cette église,
dessins, l'église avant la rénovation
De l'église on découvre un très beau panorama sur la vallée du Rhône et les monts du Vivarais
J'ai été longue j'espère que vous ne vous êtes pas trop ennuyés!!
Notre séjour dans le Sud a commencé dans la Drôme ( 26). Nous avons quitté notre Alsace pluvieuse le dimanche de Pentecôte (19 mai 2024). Nous aimons prendre les petites routes sans nous presser. Personne ne nous attendait, c'est ce qui fait tout le charme du camping-car..:on s'arrête quand on en a envie Nous sommes arrivés en fin de journée à MIRMANDE après 620 km.Premier des 11 villages labellisés "PLUS BEAUX VILLAGES DE FRANCE" ( clic ici)
Il n'y a pas vraiment de parking réservé aux camping-cars mais nous avons trouvé un emplacement devant la salle des associations ( il y avait déjà deux autres camping-cars). Après un léger repas nous nous sommes promenés à la nuit tombée dans les petites rues de ce très joli village Il y avait encore du monde sur les terrasses, il faisait bon.
quelques photos de nuit
Après une nuit très calme, au petit matin j’ai voulu me promener et découvrir les alentours
le village
les vergers ( je pense que ce sont des nectarines)
Puis nous sommes montés au village et nous avons trouvé l'office de tourisme ouverte ( alors que la veille nous avions lu que le lundi elle était fermée), nous étions le lundi de Pentecôte .Nous avons trouvé de la documentation et avons été très gentiment accueillis et guidés. J'ai d'ailleurs acheté le nouveau guide "Les Plus beaux villages de France" de cette année ( le dernier qu'on avait datait de 2019, depuis de nouveaux villages ont été labellisés) Je dois dire que j’ai été déçue de cette nouvelle version ..
les textes en italiques sont issus du guide local que l'on nous a remis à OT.Comme toujours je recopie pour me mémoriser ce que l'on a vu.. mais vous n'êtes pas obligés de tout lire!
"Mirmande attire et séduit pour son authenticité, ses ruelles escarpées mais aussi , ses maisons typiques et son environnement naturel.Mais ce n'est pas tout: véritable équilibre entre patrimoine et énergie locale.Mirmande conjugue la richesse d'hier avec le dynamisme d'aujourd'hui.L'histoire de notre commune, ponctuée par les traces de son passé, notamment médiéval, s'écrit depuis toujours à travers l'amour que lui portent ses citoyens.
Et parmi eux, de grands personnages , tels que le peintre cubiste André Lhote mais aussi le célèbre vulcanologue Haroun Tazieff, qui fut maire de la commune.Aujourd'hui encore, Mirmande bouge et Mitrmande vit, grâce à ses mirmandais et mirmandaises, affectionnant leur village.Artistes, artisans, mais aussi restaurateurs, hébergeurs, commerçants et agriculteurs, les mirmandais font la part belle à ce village où il fait bon vivre.
En 2017, notre village a eu la chance d'être choisi comme lieu de tournage pour le film de Nils Tavernier " L'incroyable histoire du Facteur Cheval". L’espace de quelques semaines, Mirmande s'est replongée dans les années 180/1900 pour accueillir de grands moments du cinéma français tels que Jacques Gamblin dans le rôle principal mais également Lætitia Casta , jouant le personnage de l'épouse du facteur Cheval"
le plan du village, avec ses 26 points d’intérêt, nous a guidés à travers les ruelles , comme un jeu de piste. Certains points ont des explications d'autres pas mais il n'y a pas de plaque ou de numéro pour nous aider à trouver . je peux m'être trompée et je m'en excuse d'avance.
pour aujourd'hui je vous propose les points 26 à 17 car nous avons commencé la visite par la "fin" et nous sommes montés "à l'assaut" de l'église Sainte Foy
25.Ancienne porte médiévale :Porte des Gaultiers
Le rempart construit au XVe siècle était pourvu de trois portes.La seule ayant résisté au temps est celle-ci.La fresque qui orne la voute de la porte,
a été restaurée en 2012.Elle semblerait dater de la construction de la porte et illustre
des fidèles en procession
26.Tour Ronde
Au XIIIe siècle, le cœur médiéval du village est situé dans la moitié supérieure de la colline où domine l'église Sainte-Foy et était entouré d'un rempart.A partir du XVe siècle, le village se développe hors de ce mur d'enceinte: il faut se protéger, d'où l'édification d'un deuxième rempart avec les pierres du premier.Celui-ci était pourvu de trois portes ( dont subsiste la porte des Gaultiers) Les deux tours du village appartenaient
au dernier rempart.
24 Ancien four à pain
23.Porte cloutée
22.Maison d'angle avec loggia
21.Tour du Bagnard
Cette bâtisse aurait abrité un des "chauffeurs de la Drôme" avant que celui-ci ne se fasse arrêter.Ces bandits brûlaient les pieds de leurs victimes pour leur soutirer leurs trésor
20.Mûrier
Les vers à soie se nourrissaient de feuilles de mûrier.Le mûrier était cultivé dans toute l plaine.Plusieurs mûriers sont encore présents dans le village,dont celui-ci qui est remarquable
19.Forêt de pins
18.Ancienne chaudière
La chaudière présentée ici était utilisée pour la production de soie, notamment le dévidage.Cette opération consistait à tuer les chrysalides sans abîmer les cocons.celles-ci étaient étouffées dans les étuves, puis les cocons étaient trempés dans l'eau bouillante pour les ramollir afin de faciliter leur déroulage.Au XIXe siècle, la sériculture était la principale économie de la région. A Mirmande 1500 ouvriers travaillaient pour la soie
17.Cimetière
Je vous laisse pour l'instant et j'espère vous retrouver très vite pour la suite de la visite du village avec la découverte de l'église Sainte -Foy de Mirmande
très belle fin de semaine à tous et merci d'être passés par là..
Me voici de retour,je vous retrouve après une pause de deux semaines avec grand plaisir.
En début d'année les parents de Léa et de Lucie m'avaient demandé si cela ne me dérangeait pas si ils posaient leurs congés fin mai, profitant que Léa n'est pas encore scolarisée , les locations hors saison étant plus avantageuses.
J'étais donc en congés ces deux dernières semaines et nous sommes partis en camping-car une dizaine de jours fuyant cette météo pluvieuse, ici en Alsace du Nord.
Nous avons visité 11 villages labellisés "Plus Beaux Villages de France" , 4 dans la Drôme, 4 dans le Gard , 1 en Lozère et 2 en Ardèche.
voici notre parcours en jaune sur la carte de France "spéciale" Plus beaux villages de France..
Nous avons commencé par
1. Mirmande (Drôme)
2.Le Poët-Laval (Drôme)
-3.Grignan (Drôme)
-4.La Garde Adhémar (Drôme)
-5.Aiguèze ( Gard)
-6.Montclus( Gard)
-7 La Roque sur Cèze ( Gard)
-8 Lussan (Gard)
-9 La Garde Guérin (Lozère)
-10 Balazuc (Ardèche)
-11Vogüe (Ardèche)
nous avons également visité d'autres villes ou villages :Marsanne, Dieulefit, Saint-Paul les 3 châteaux, Ruoms
quelques églises romanes : Coms ( fermée!) et Prévenchères
et le village provençal miniature..
J'espère que j'arriverai à vous raconter notre voyage...Nous avons eu la chance d'avoir du beau temps sauf le dernier jour
Je vous souhaite une très bonne semaine ,à bientôt sur vos blogs , j’ai volontairement fait une pause sur vos articles les ayant lus sans y laisser de commentaires, je vais essayer de rattraper mon retard mais comme Léa et Lucie reviennent ce matin je ne sais quand..
Le weekend du 13/14 avril dernier , pour le mariage de Tom et Christelle, nous étions à Hunspach.En effet les parents de Christelle y habitent et la fête a eu lieu dans la très belle salle des fêtes.Nous y étions en camping-car et avons pu dormir sur place .Le dimanche matin nous nous sommes promenés dans ce si beau village que nous avions déjà visité en août 2016.Ce dimanche matin l'office de tourisme était fermé et c'est de retour à la maison que j’ai ressorti le classeur où je mets documentations et photos de nos sorties.Les textes en italiques proviennent du circuit historique , d'un fascicule ainsi que du guide officiel des plus beaux villages de France.
Hunspach est labellisé "Plus beau village de France " depuis 1985 et a été élu "Le village préféré des Français" en 2020.C'est un village typique de la région de Wissembourg
je vous propose une petite balade que j'illustrerai avec les photos prises ce mois-ci et quelques unes de 2016
L'office de tourisme
Quasi exsangue à l'issue de la guerre de Trente Ans, Hunspach doit son salut à quelques réfugiés français et, surtout à des immigrants suisses auxquels on cède des terres à cultiver.Avec le bois et l'argile à disposition, ils construisent des maisons à colombages comme chez eux où le noir et le blanc dominent
Les bâtiments d'habitations et les dépendances, étables, écurie, porcherie, entourent une cour ouverte.Les maisons du village datent en grande partie du 18e et 19e siècle
On entre dans les maisons par une porte latérale.La configuration des pièces est identique et la "Stub", pièces de vie, donne sur la rue.Les maisons sont grandes car plusieurs générations y vivaient
Les maisons de torchis à colombages sont entretenues avec soin.Elles sont couvertes par des toits à pans coupés.
cour typique en pavés de grès
Les vitres bombées
À Hunspach, certaines maisons arborent encore les fenêtres aux vitres bombées.Datant d’avant l'ère du verre industriel, elles permettent de voir au dehors sans être vu du passant .
Cela fait également de jolis reflets
L'église
La sobriété de l'édifice est due au fait que depuis le 16ème siècle le village est entièrement protestant.Le bâtiment date de 1757, le clocher de 1874.L'église a été entièrement rénovée
Torchis apparent et la chaux bleutée qui protégeaient les étables
façade ajourée.C'est l'arrière d'une porcherie.Ces ouvertures permettent l'aération du local
Les puits à balanciers
Dans les villes et les villages, les puits ont longtemps constitué l'unique source d'approvisionnement en eau.À Hunspach, les puits à balanciers - Schwenkelbrunnen- étaient équipés d'un levier basculant en bois alourdi d'un contre poids
quelques détails : enseignes, cloches
les cartouches qui indiquent l'année due construction, les initiales des propriétaires , des symboles
d'autres détails..
quelques fleurs.. de ce mois d'avril mais également du mois d'août 2016
J'ai eu un peu de mal à écrire cet article , je voulais au départ suivre le plan avec le circuit historique qu'on nous avait donné en août 2016 à l'Office de tourisme mais je n'avais pas toutes les photos, celles prises en 2016 et celles prises ce mois-ci ne correspondent pas toujours aux explications données. De plus il n'y a pas de panneaux dans le village pour nous guider comme on peut en trouver dans d'autres villages
J'espère que cette visite vous aura plu et surtout donné envie de vous y arrêter.
Après les deux premières parties consacrées au parcours d'interprétation du Patrimoine de Lauzerte avec ces 21 points d'intérêts,pour ce troisième volet j’aimerai partager avec vous ce qui nous a plu dans ce très beau village.
Après avoir fait le parcours du jeu de l'oie dans le jardin du Pèlerin, nous nous sommes arrêtés dans l'atelier de ferronnerie Soligon (site internet ici) qui se situe à la sortie du jardin sur l’esplanade de la Barbacane La visite de l'atelier est libre et les créations sont originales et même des fois fort poétiques
"Lauzerte compte une quinzaine d'enseignes en fer forgé façonnées par Sylvain Soligon, ancien ferronnier d'art à Lauzerte: enseignes de bistrots, le coq et le chat( vétérinaire) enseigne représentant un homme et un compas ( géomètre), enseigne représentant un scripte ( notaire), enseigne-girouette de l'office de tourisme.Son fils Didier et d'autres ferronniers d'art lui succèdent depuis prolongeant son œuvre dans les rues de la cité" sources du dépliant
Dans le premier article,dans le diaporama du n°5 ( à revoir ici) vous avez pu voir l'enseigne des 3 capucins rue de la Barbacane:un capucin est un moine assis appartenant à l'ordre des capucins, c'est aussi le nom donné au cuiller, dans la main du moine , qui servait à recueillir le jus pour arroser la viande et c'est également l'autre nom pour désigner le lièvre représenté sous la chaise.
Autre particularité de ce village ce sont les heurtoirs très nombreux
Un autre lieu de visite que nous avons beaucoup aimé est le petit musée des "Amis de Lauzerte". Nous avons échangé avec un monsieur très sympathique sur les pratiques du villages les comparant avec les traditions de notre région.Personnellement j’ai beaucoup aimé la cuisine
Quelques maisons , rues, ruelles..
Pour finir d'autres petits détails
J'ai été bien longue encore une fois... vous comprendrez que nous avons beaucoup aimé ce village..Nous le quitterons après un léger déjeuner pris dans notre véhicule et nous reprenons la route quittant le Tarn et Garonne pour rejoindre la Haute Loire..mais ce sera pour une autre fois.
Je vous propose de continuer la visite de Lauzerte ( 1ère partie ici)
11.L'Hôtel de Ville
12.La chapelle des Pénitents Bleus ( propriété privée)
13.La Place des Cornières
14.L’Église Saint Barthélémy
15.La Place du Salin ( ou des Salins)
16.Les Tanneurs
17.La Place du Mercadiel
18.Le Faubourg d'Auriac
19.Le couvent et l'église des Carmes
cette église était fermée
20.Le Foirail
21.La Chapelle Saint Mathurin
"Cette chapelle rebâtie au milieu du XVIIe siècle, est l'unique vestige de la première église paroissiale de Lauzerte, avant la fondation du castelnau:Notre dame des Vaux.Cette basilique était un haut lieu de pèlerinage sur les chemins de Saint Jacques de Compostelle.Selon la tradition ,Charlemagne y aurait rapporté une Vierge d'argent à son retour d'Espagne.Les pèlerins venaient s'y asperger d'eau bienfaisante de la fontaine qui coulait alors à l'intérieur de l'église .L'église fut détruite par les Protestants en 1562 et ses pierres furent réutilisées pour reconstruire Saint Barthélemy" sources dépliant
cette chapelle se situe dans le cimetière du village , nous ne l'avons pas visitée
Ici se termine cette deuxième partie en suivant le parcours d'interprétation du Patrimoine de Lauzerte
Je reviendrai pour une troisième et dernière partie à Lauzerte, partager avec vous les détails et autres petites choses qui nous ont plu
Et si nous reprenions le chemin des vacances? celles de juillet 2023..Cet article a été commencé le 14 novembre dernier mais avec la période de l'Avent, les fêtes et les crèches je n’ai pas eu le temps de le terminer..il serait temps de le publier!
A partir de Valence d'Agen, il nous a fallu penser sérieusement à notre retour et donc à établir les dernières étapes de notre parcours.Nous n'avons pas pu visiter tous les lieux touristiques de la région .Le dernier village visité du Tarn et Garonne fut pour Lauzerte, village labellisé plus beau village de France , toujours sur le chemin du Puy ( le GR65), un des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Ce chemin débute au Puys en Velay pour terminer à Saint-Jean-Pied-de-Port Nous avons fait une petite partie de ce chemin, non pas à pied comme les pèlerins, mais en camping-car..:
Aire -sur-l'Adour, Condom,La Romieu, Auvillar et le dernier pour nous, Lauzerte. ( pour plus d'infos sur ce GR65 le site Posiensis vous en explique les étapes ici) Je regrette d'avoir fait l'impasse de Eauze,Lectoure et Moissac..mais peut-être un jour pourrons-nous retourner dans la région
Nous sommes arrivés en fin d'après-midi ce dimanche 30 juillet 2023 à Lauzerte. Malheureusement l'Office de Tourisme était exceptionnellement fermée ce dimanche.Nous n'avons pas trouvé de parking pour camping-car et c'est sur la promenade de l’Éveillé que nous garerons notre véhicule pour la soirée ,la nuit et la journée suivante.Nous trouverons le plan du village le lendemain matin à l'OT, nous avions déjà fait une partie la veille en suivant les panneaux qui jalonnent l'itinéraire.Celui-ci comporte 21 points d'intérêts et donc 21 panneaux , le fascicule remis à l'Office de Tourisme reprend les mêmes explications que sur les panneaux , je ne recopierai pas les textes du dépliant mais je vous mettrai les photos des panneaux où vous trouverez les explications , souvent illustrées de photos ou cartes postales anciennes... j'ajouterai mes photos personnelles, si il y a lieu ; à vous de voir si vous avez envie de lire ou pas ..
le plan ( du fascicule)
Je vous propose pour cette première partie de voir les 10 premiers points d’intérêts (1 à 10)
1.La Promenade de l’Éveillé
2.Les Caves de la Sénéchaussée
nous ne les avons pas visitées
3.La Place du Château
4.Le Pontet de la Gandillonne
5.La Barbacane
6.Le Jardin du Pélerin Alain Chauve
Nous nous y sommes promenés le lendemain matin cherchant un peu de fraicheur
7.La maison du marchand ( propriété privée)
8.Le couvent des Clarisses ( propriété privée)
Je n’ai pas trouvé le panneau
"Seul couvent de femmes de la ville.Il a été fondé en 1623, avec l'autorisation du roi, en remplacement de la maison qu'occupaient les Chartreux de Cahors en 1510 ( à gauche de l'ensemble). La tour actuelle est celle de l'ancien clocher.Le couvent abritait une vingtaine de religieuses, filles de la bourgeoisie locale attirée par une vie de prières ou contraintes par des pères ne souhaitant pas payer la dot de leur mariage, veuves inconsolables et épouses fuyant leur mari.Cet établissement permit l'ouverture d'une école pour les filles aisées.Confisqué à la Révolution, le bâtiment hébergea des prisonniers de guerre espagnols, devint grenier de la République puis magasin à fourrage... et gendarmerie jusqu'en 1973" sources du dépliant
9.La Brèche
10.L'Hôpital Notre Dame
Je reviendrai pour la suite très bientôt, Lauzerte est un village si riche
Poursuivons notre parcours de nos vacances d'été en camping-car.Nous quittons en début d’après-midi du dimanche 30 juillet La Romieu et arrivons à Auvillar, à environs 45 km de là.Classé "Plus beau village de France", Auvillar domine la vallée de la Garonne.Nous passons du département du Gers (32) à celui du Tarn-et-Garonne (82).
"Étape sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle, Auvillar est facilement identifié par sa surprenante halle aux grains circulaire au cœur du village.Une ambiance chaude et particulière se dégage des habitations traditionnelles faites d’un mélange de briques rouges et pierres blanches. L'ancienne cité gallo-romaine a connu son âge d'or avec la faïence et l'industrie de la plume d'oie. Outre la place de la halle, prenez le temps de flâner dans les rues pour admirer l'horloge, l'église, la place du château et son point de vue sur la Garonne, la rue des nobles, le lavoir et descendez jusqu'au port pour admirer la chapelle Sainte Catherine. " sources ici
Nous nous garons sur le boulevard de la Papayette, et devons traverser le village pour atteindre l'Office de Tourisme .Là ,nous trouvons les informations touristiques de la région et le plan du village avec les différents points intéressants
plan du village.
les différents textes en italique proviennent de ce dépliant, à lire si vous en avez envie De l'Office de Tourisme nous descendons la petite rue pavée de la fontaine pour arriver au
lavoir
Appelé "Lo putet", il est alimenté par un réseau de galeries romaines creusé sous le village.Il était encore au XXe siècle, témoin des bavardages des Auvillaises qui venaient y laver le linge.Le chemin du Peyrat, ancienne voie romaine, trait d'union entre le port et son village est aujourd'hui fréquenté par les pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle
Nous ne descendrons pas au port , j'avais mal lu le guide et nous avons donc loupé la Chapelle Sainte Catherine qui s'y situe.
Du lavoir nous longeons la route de Valence et rejoignons la
Tour de l'Horloge
Classé Monument Historique en 1978.Construite à la place d'une porte fortifiée équipée d'un pont-levis, cette élégante construction de la fin du XVIIe siècle invite le visiteur à pénétrer dans le cœur historique de la cité ( il existait trois portes d'accès au village). Construite en briques et en pierres, elle comprend 3 étages séparés par des cordeaux qui rythment la façade extérieure.La toiture est surmontée d'une cage en fer forgée.La cloche actuelle ornée d'une inscription gothique provient de l'ancien couvent des jacobins ( gendarmerie actuelle) et fut placée au sommet de la tour, à la Révolution.Les fenêtres de chaque étage et le porche d'entrée sont des ouvertures en plein cintre.La tour héberge le "Musée de la Batterie" qui présente un bel historique des activités fluviales qui assurèrent la richesse de la cité pendant plusieurs siècles ...à voir, une plaque est apposée sur la façade sud en hommage au célèbre troubadour Marcarun natif d'Auvillar.Il a la réputation d'être un poète difficile et obscur.Il affectionne les mots rares, les jeux de mots et les rimes riches.Amoureux des petits et des exclus, il méprisait les grands.
Nous entrons par la Tour de l'Horloge remontons la rue de l’Horloge et arrivons sur la
Place de la Halle
Place triangulaire bordée de riches demeures des XVIIe et XVIIIe siècles, construites en briques et en pierres.Un système de couvert appelé "cornières" est aménagé au rez-de-chaussée des bâtiments.Les arcades sont en plein cintres ou en anses de panier.A ne pas manquer, une des rares maisons à pans de bois autour de la place et les silos à grains souterrains.devant la mairie, une ancre mutilée de belle taille, forgée en 1630 a été retrouvée en 1959 lorsqu’on a dragué le lit du fleuve pour en exploiter les galets qui étaient ensuite transformés en gravier.Elle permettait d'amarrer un moulin à nef, moulin monté sur deux bateaux "accouplés" dont le mécanisme est entrainé par une roue à aubes.les moulins à nef étaient très nombreux qu XVIIe siècle sur la Garonne
où se situe
la Halle
Classée monument historique depuis 1946, elle est, sans nul doute, le joyau de la cité auvillaraise.Le plan circulaire s'insère magnifiquement dans la place triangulaire.cette configuration est particulièrement rare dans le Sud-ouest et même en France.Au XIIIe siècle, une halle rectangulaire se dressait au milieu de la place.Elle a été remplacée par la halle actuelle en 1825.Édifice fort élégant soutenu par 20 colonnes de style toscan, dont la charpente remarquable est couverte de tuiles "canal". À l'intérieur, on peut lire le nom de plusieurs céréales ainsi que le méteil ( mélange de blé et de seigle) et le champart ( mélange de seigle, orge et blé). À voir dans la partie centrale de l'édifice, deux types de mesures:
-mesures à grains, taillées dans la pierre proviennent de la halle primitive du Moyen-Âge
- des mesures en métal utilisant le système métrique sont contemporaines de la halle actuelle
Nous descendons sur la
Place du Château
Point de vue sur la vallée de la Garonne.Le château des vicomtes d'Auvillar qui surplombait la vallée de la Garonne fut détruit à la Saint Barthélémy en 1572.De ce lieu, un point de vue remarquable s'offre à vous.En contrebas à gauche, le quartier du port est implanté sur la rive gauche du fleuve.Le pont actuel qui enjambe la Garonne fut construit après la Seconde Guerre Mondiale en remplacement d'un ouvrage en bois suspendu.De l’autre côté du fleuve , le village d'Espalais. Nombreuses sont le peupleraies dans la partie basse de la vallée.En face les coteaux du Quercy et le château médiéval de Goudourville.La centrale de Golfech avec ses deux tours réfrigérantes, qui avec une hauteur de 178m50 sont les plus hautes d'Europe, font aussi partie du paysage.
Rue des Nobles
Ensemble de maisons à colombages et encorbellement.Au dernier étage, lo soleilho en occitan, largement ouvert sur l'extérieur, permettait de stocker le foin, et de faire sécher les récoltes.ces maisons étaient recouvertes d'enduit de chaux qui les protégeait des intempéries et insectes et jouait le rôle de retardateur en cas d'incendies.Dans cette rue, une arcade délimite une petite cour, c'est le vestige de la construction appelé encore de nos jours "maison du pape Clément V" C'est effectivement à cet endroit que le Pape résidait lors de ses nombreux séjours dans la cité
Rue Obscure
Rue typique du Moyen-Âge à la chaussée bombée recouverte de galets de Garonne dressés.A voir une des plus anciennes maisons à colombage et encorbellement.Les espaces entre les pièces de bois sont comblés de torchis, mélange de terre glaise, paille et crin de cheval .Dans cette rue se trouvaient de nombreuses tavernes
Palais des Consuls
Vaste demeure du XVIIe et XVIIIe siècle construite en briques et en pierres.L'arrière de l'édifice donne sur une cour intérieur, clôturée par un mur qui s'ouvre sur la petite rue du Palais par un portail monumental de l'époque Louis XV.C'était la maison commune des dirigeants de la cité depuis 1265 jusqu'à la Révolution.A voir une échauguette élégante côte rue Obscure
Église Saint-Pierre
Classée monument historique en 1862, elle est l'une des plus belles églises du diocèse de Montauban.Contemporaine des Vicomtes d'Auvillar, la chapelle du XIIe siècle au fond de l’édifice côté gauche est la partie la plus ancienne de l'édifice.Elle fut agrandie au XIVe siècle avec l'implantation d'un prieuré bénédictin.Les destructions engendrées par la guerre de Cent Ans et les guerres de Religion nécessitèrent des travaux de restauration au XVe siècle ( chœur et chapelle de droite) et XVIIe siècle ( nef). Le clocher du XVIe siècle, détruit en grande partie pendant la Révolution, fut restauré au XIXe siècle, ainsi que la façade ouest.A l'intérieuyr, l'arc triomphal du chœur date du XVe siècle ( avec colonnes et chapiteaux du XIIe siècle) Le retable en bois polychrome aux colonnes torses agrémentées de feuilles de vigne est daté du XVIIe siècle.A ne pas manquer la crypte souterraine abritant le trésor de l'église
- extérieur
-intérieur
-vitraux
Ici se termine de la visite de ce village ..elle aura été assez rapide
Avant de vous quitter quelques détails
Nous quitterons Auvillar pour faire un petit tour à Valence d'Agen pour les vidanges et la découverte de trois lavoirs.
Le dimanche matin , nous nous sommes promenés avant d'aller visiter La Collégiale qui n'ouvrait qu'à 10 heures.Nous avons marché jusqu'aux Jardins de Coursiana qui hélas étaient fermés ( privatisés pour le mariage)Pour en savoir plus sur les jardins clic ici
Les textes en italique sont issus du dépliant ( voir le plan du village là)
9.Les Jardins de Coursiana
Classé Jardin Remarquable en 2005, vous découvrirez sur 6 ha, arboretum, roseraie, potager, jardins de plantes aromatiques, médicinales et à l'anglaise.Héritage de l'éminant ingénieur agronome Gilbert Cours Darne.La famille Delannoy a orienté la collection vers les jardins d'agrément en dotant le large terrain de centaines de variétés de plantes.Vous y trouverez également une collection nationale de Tilleuls.Prenez le temps de venir vous détendre, de vous cultiver ici et de goûter au salon de thé Le long du chemin qui y mène des vergers de pruniers ( pruneaux d'Agen)
8.Œuvre refuge
Admirez ici, une installation monumentale en bois, adoptant la forme d'une des tours de la collégiale où le pèlerin, le visiteur, l'habitant peut se reposer, grimper et même dormir
un des lits-clos était occupé
4.Collégiale Saint-Pierre
L'UNESCO a inscrit la collégiale comme composante majeure du bien culturel en série "Chemins de Saint jacques de Compostelle en France", vous l'aurez compris, l'ensemble collégiale est un site incontournable!
Construite en 6 années entre 1312 et 1318 par le Cardinal Arnaud d'Aux de Lescout, elle offre la visite du cloître, de l'église, de la sacristie et des deux tours
Nous avons choisi la visite guidée avec un audio guide. C'est très agréable de prendre son temps de bien écouter parfois revenir en arrière réécouter et enfin prendre les photos de chaque point Hélas je n’ai pas tout retenu il m'est difficile de tout vous expliquer même si en sortant de la collégiale j’ai acheté un petit livret très complet .. mais trop long à tout retranscrire
le plan :cloître;église, sacristie et tour carrée ( sources de ce livret)
Je vous conseille de lire l' histoire de cette Collégiale sur ce site ici
les textes en italique proviennent de ce site, à lire si cela vous intéresse
Le Cloître
Le cloître est situé au Nord de l’église et a probablement été construit après l’église et en même temps que le clocher. Lieu de vie et de prière réservé exclusivement aux chanoines, il possédait à l’origine deux étages. On peut encore voir les traces de corbeaux qui servaient à soutenir les étages, ainsi que des restes d’éviers au sud et au nord. Le cloître est formé de quatre arcatures à baies géminées et trilobées et quatre portes en permettent l’accès. Le grand portail nord donnait sur la ville. Dans l’angle sud, la porte était réservée au chapitre. La porte méridionale donnait accès au palais. La porte ouest donnait également accès au palais. Les chapiteaux du cloître étaient ornés de feuillages et de figurines. La base était prismatique. Dans l’ensemble, les animaux s’associent souvent à un personnage, tout comme le décor floral. La disproportion des personnages (la tête par rapport au corps) est imprégnée des canons romans. Le cloître fût incendié en 1569 et les étages (en bois) furent détruits. De cet incendie gigantesque on peut trouver la trace sur les piliers du cloître qui ont été partiellement érodés. Certains piliers ont fait l’objet de restauration au cours des siècles comme on peut le constater de nos jours. Au-dessous du niveau du premier étage on peut apercevoir une litre funéraire peinte. Sur celle-ci on distingue des blasons (découverts en 1995) : - Au milieu le blason familial (Aux) - Au-dessus la couronne des marquis d’Aux - De part et d’autre deux lions qui tiennent la couronne - En dessous le collier des Chevaliers de Malte Par le premier étage, du côté nord, on communiquait avec une maison de l’autre côté de la rue (on voit encore une porte murée) qui s’étendait jusqu’au fossés de la ville. Il s’agissait de la maison duDoyen du Chapitre.
Les chapiteaux
Quelques affiches explicatives dans le cloître
L'église
La collégiale Saint Pierre formait l'essentiel d'un ensemble qui comprenait en outre un cloître et l'habitation des bénéficiers du chapitre, ou chanoinie, ainsi que le doyenné et le palais du cardinal situé au sud-ouest du cloître. Très rapidement construite entre 1313 et 1318 (date à laquelle le cardinal d'Aux en fit lui- même la dédicace) elle a le plan d'une grande chapelle : un seul vaisseau suffisait en effet pour l'usage exclusif qu'en avaient les chanoines. Cependant, ces proportions ne sont pas celles de la nef unique méridionale : pour une longueur totale de 36 mètres, la largeur dépasse à peine 9 mètres, alors que la hauteur sous clef atteint 15 mètres. Suivant le témoignage de l'abbé Broconat, l'ensemble de l'église était peint : " dans le sanctuaire, à l'entrée, figuraient les deux titulaires de l'église, Saint Pierre, du côté de l’Évangile, et Saint Paul, du côté de l'Epître, et rangés dans les divers compartiments de la voûte, des anges balançaient un encensoir d'or en le dirigeant vers l'agneau représenté sur la clef. Dans la nef étaient peints debout, du côté de l'Epître, les quatre grands et les 12 petits prophètes, chacun des personnages ayant à la main une banderole sur laquelle se lisaient quelques titres de ses prophéties. Du côté de l'Evangile, on voyait les apôtres et les Evangélistes". Or en 1864 on décida un décapage général pour mettre à nu l'appareil de pierre de taille. Du décor peint ne subsistent dans l'église que trois écussons découverts sur le tympan intérieur de la porte d'entrée, sous plusieurs couches de badigeon. Deux de ces écussons sont semblables et portent les armoiries des seigneurs d'Aux, patrons du chapitre ; ils sont séparés par l'écusson du seigneur de Firmacon.
statues,blasons, peintures dont un chemin de croix
Pour Yann n°6 et détail du n° 10 ( soldats et dés)