Terminons la promenade à Neufchâteau par quelques bâtiments
L'ancien Théâtre à l'italienne
Aménagé dans un corps de bâtiment du Couvent des Augustines au XIXe siècle, ce théâtre recèle des décors classés monument historique,
Nous n'avons pas pu le visiter, il est fermé pour cause de travaux
mais grâce aux panneaux nous avons pu nous imaginer les décors..
l'église Saint-Christophe (fermée ce jour là)
des bâtiments sans explications, dont j'ai aimé l'architecture
toute une collection de jolies portes...
toute une collection de heurtoirs
et pour terminer des "détails"..
En rédigeant les deux derniers articles sur Neufchâteau, et en suivant le plan et les explications, je me rends compte que nous avons loupé pas mal de choses.. c'est donc une ville qu'il nous faudra un jour revisiter..
Nous avons quitté Neufchâteau en début d'après-midi et avons pris la route du retour mais il était important que nous nous arrêtions à Domrémy..à quelques kilomètres de là , village natal de Jeanne d'Arc.... je vous en parlerai prochainement
Nous voilà presque arrivés à la fin de notre voyage, Neufchâteau sera la dernière ville étape.
"A Neuchâteau , on ne trouve pas de château, neuf ou vieux.Pourtant, il y en a eu un, voici bien longtemps, mais il n'en reste rien.En revanche,autour de la place Jeanne d'Arc incontournable dans la région, de très belles vieilles maisons des XVIIe et XVIIIe siècle ont résisté au temps."
"Située au cœur de la Lorraine et aux marches de la Champagne, traversée par la Meuse, la ville de Neufchâteau a connu un essor économique dont patrimoine et savoir-faire ont gardé les empreintes"
Elle est labellisée "plus beaux détours de France" et nous l'avons choisie parce qu'elle était plus ou moins sur notre chemin du retour..et franchement nous ne regrettons pas de nous y être arrêtés.
Nous arrivons en fin de journée, le parking prévu pour les camping-cars étant occupé par des engins de travaux et des tas de sable nous choisissons un petit bout d'herbe sous les arbres au bord du Mouzon rivière qui se jette dans la Meuse à Neufchâteau. Nous profitons de la douceur de cette fin de journée pour nous promener dans la ville déserte...et calme.. des travaux de voiries sont en cours, en journée certaines rues ne sont pas accessibles
Le lendemain matin nous passons à l'Office de tourisme , nous y sommes très bien accueillis et surtout très bien conseillés C'est toujours très agréable quand on peut nous guider et nous proposer des promenades car le plan-guide n'est pas toujours complet.A l'aide de la carte et du plan qui propose trois "parcours découvertes" nous découvrirons cette bien jolie ville.Les photos que je vous propose ont été prises pour certaines le jeudi soir pour d'autres le vendredi matin .Les textes en italique proviennent soit du parcours découverte, soit du Guide Vert Lorraine ou encore du Guide "Les 100 plus beaux détours de France"
l'Office de Tourisme
se situe sur la Place Jeanne d'Arc
"Anciennement place du marché, et place Royale, c'est le "cœur historique" de Neufchâteau, elle distribue les rues principales , et présente une continuité et une unité spatiale exceptionnelles."
"Au centre de la place, la statue en bronze de Jeanne d'Arc, sculptée par Charles Pêtre d'après le tableau d'Ingres, a été financée par souscription publique en 1857"
une plaque
"L'Hôtel Mouzon, dit des Goncourt (l'oncle des deux frères en fut propriétaire au XIXe siècle) est la plus belle réalisation d'architecture civile à Neufchâteau.F.L.Mouzon ( 1728-1792) en fit refaire vers 1780 la façade et la décoration du pavillon "
"portail au linteau timbré d'un mufle de lion"
Au milieu de la rue Saint Jean, menant de la Porte de France à la Place du marché ( Place Jeanne d'Arc , depuis 1857) l'
Hôtel de Ville, ancien Hôtel de Houdreville
, splendide édifice Renaissance ( 1578-1594) De l'extérieur magnifique façade décorée d'ordres toscan et ionique au riche décor végétal mais le véritable trésor de cette demeure est son Escalier Renaissance
Nous avons pu admirer la façade et son portail le soir parce qu'en journée avec les travaux dans la rue Saint Jean, il était inaccessible
Nous y sommes entrés aux heures d'ouverture de la Mairie pour demander à visiter l'escalier , il nous a fallu revenir parce que la personne qui était censée nous ouvrir la porte n’était pas joignable.. Nous n’avons pas regretté d'avoir patienté !!
Nous n'avons pas pu accéder aux caves médiévales du XIVe siècle, elles servaient à entreposer les denrées de la famille au temps des Mengin.plus tard, pendant la deuxième guerre mondiale, elles servirent d'abri aux habitants de la ville sous l’occupation
Dans la cour un puits
"Le puits de la cour ( déplacé en 1976) est à l'imitation d'un puits élevé par Philibert Delorme à Lyon.Sa coupole est surmontée d'une statue de fantassin à l'antique: son écu porte les armoiries de Jean de Houdreville ( 3 gerbes de blé) , cet homme d'armes fait allusion au soldat du Christ, décrit par l'épitre aux Ephésiens "Tenez bon; ceignez vos reins de vérité et revêtez la cuirasse de la justice; prenez le bouclier de la foi..." a l'intérieur de la coupole du puits , un mascaron aspire à boire l'eau vive de la parole de Dieu"
une peinture murale un peu défraichie
les rues sont joliment fleuries de gros pots de fleurs: géraniums et magnolias hortensias vanille-fraise.. merci Cathy!!
une plaque de rue avec une citation
Nous avons suivi les conseils donnés par le jeune homme de l'Office de Tourisme et nous nous sommes promenés aux bords du Ruisseau de l'Abreuvoir," espace naturel protégé" à la recherche de deux lavoirs.Difficile de prendre des photos, les lavoirs ne sont pas accessibles, le grillage empêchant des prises de vue ( en cliquant sur le lien vous pourrez voir d'autres photos) J'ai été un peu déçue et presque frustrée..
"le second lavoir est un " bateau-lavoir" , datant de la fin du XIXe siècle, mais qui a gardé son toit en tuiles-violon et son bac flottant permettant aux lavandières de le fréquenter quel que soit le niveau de l'eau .C'est un bac constitué de plaques d'acier rivetées et planches de lavage en béton qui ont presque toutes manquantes. Le bac coulissait sur un rail métallique fixé à chaque extrémité ."
Je vais m'arrêter là pour le moment..j'avoue que rédiger cet article m'a pris beaucoup de temps.. récupérer les photos sur le disque dur externe, recopier les informations et surtout taper sur le clavier de l’ordinateur portable n'est pas agréable
Comme proposé hier , nous retournons à Châtillon-sur-Chalaronne pour la suite de la visite ..toujours en suivant le circuit.Les sources sont du circuit ( en italique ) et du Guide Vert Lyon & sa Région
Nous voici arrivé au
10.Pont de la Piétannée
Très beau fleurissement en été , il fait partie des nombreux ponts qui traversent la Chalaronne.Il conduit au vieux quartier pittoresque de la Piétanée, aux ruelles tortueuses et aux maisons à encorbellement.Se nombreux ponts au dessus de la Chalaronne valent à Châtillon le surnom de "Petite Venise de la Dombes"
11.Le Grenier à sel
Les greniers à sel ont été créés en 1342, en même temps que la gabelle.Ils permettaient d'entreposer le sel de gabelle et servaient également de tribunaux pour les petits litiges liés à cet impôt.A coté des greniers à sel, il y avait également des "chambres à sel" qui étaient de simples lieux de vente du sel.cette maison , dont certaines poutres sont datés de 1386, en font la plus ancienne de la ville.Pourtant, elle ne devint grenier à sel qu'en 1772 par ordre du Fermier Général Receveur de la Gabelle , sieur Dangeville
12. Ancien Hôpital et Apothicairerie
Construits au XVIIIe siècle, l'ancien hôpital abrite un patrimoine hospitalier de premier ordre, notamment une apothicairerie.cette ancienne pharmacie conserve une collection de 120 pots en faïence de Meillonnas datant de 1814.Le triptyque "La Lamentation " conservé à la tisanerie , fut peint en 1527
Les bâtiments sont devenu Centre culturel de la Dombes
nous n'avons pu visiter que les jardins en extérieur ,les bâtiments étaient fermés et aucune visite n'était prévue, dommage
Puis nous sommes montés vers les
13.Vestiges du Vieux Château
Construit en l'An 1000, il est le berceau de la ville de Châtillon.Après une première construction assez moderne, les seigneurs successifs en ont fait une des plus importantes ^places fortes du Duché de Savoie.En 1598, Henri IV, roi de France, déclare la guerre à la Savoie.En 1601, Châtillon revient au Royaume de France, un grand nombre de châteaux sont démantelés, dont celui de Châtillon.Seule subsiste l'enceinte avec sa porte en ogive et les bases de quatre des sept tours
nous n'avons pas pu y pénétrer mais avons fait le tour des remparts
Nous sommes revenus pour déjeuner sur le bord de La Chalaronne dans le restaurant La Gourmandise.
La Chalaronne est un cours d'eau de la Dombes long de 52 km .C'est un affluent de la rive gauche de la Saöne qui traverse entre autre Châtillon-sur-Chalaronne. La pêche y est autorisée et l'aménagement de certaines de ses berges lui donne un côté agréable
Après le repas nous sommes aller visiter l'Arboretum qui se situe à l'extérieur de la cité ( environ 1.5 km à pied)
Ce site d'une superficie de 12 ha a été créé à l’initiative d'un homme passionné par les différentes espèces d’arbres, de fleurs, arbustes et fruitiers, Henri Navel, arboriculteur de métier.Il est découpé en plusieurs zone plantées de 252 espèces d'arbres dont 343 arbres remarquables ou rares.Le site est complété par une structure unique dans la région, le rucher pédagogique qui a permis à Châtillon-sur-Chalaronne d'être la première ville mellifère de France.
Plusieurs personnages ont marqué l'histoire de cette cité médiévale :
Philibert Commerson vit le jour à Châtillon- sur-Chalaronne en 1727.Botaniste royal, il accompagna le comte de Bougainville dans son expédition autour d'un monde ( 1766-1769) et rapporta du Japon un arbrisseau ornemental qu'il baptisa "hortensia";
hommage possible d'un amoureux transi à Nicole-Reine Lepautre, femme de l'horloger, qui portait dans ses prénoms celui d'Hortense
L'Hortensia est découverte à l’ile Maurice lors de son voyage .Ce médecin et passionné de botanique a également rapporté le "bougainvillier". Nommé à l'Académie des Sciences en 1773, il mourut cette même année à l'île de France sans avoir revu Châtillon.Ce grand botaniste, très en avance sur son temps, a formé sa gouvernante, Jeanne Baret, pour qu'elle devienne botaniste malgré l'interdiction, à l'époque, pour les femmes, d'être scientifiques.
La visite "guidée" et commentée est terminée.. à présent place aux photos de détails..juste pour le plaisir..
des bâtiments
des ponts et berges de la Chalaronne, fleurs
des détails
des peintures trompe l'oeil
Nous avons beaucoup aimé cette ville et elle mérite vraiment tous ses labels, nous regrettons de ne pas avoir pu visiter le Musée Traditions et Vie ( momentanément fermé), l'ancien Hôpital , sa chapelle l'ouvroir et surtout l'Apothicairerie .Il faudra qu'on y retourne en attendant un clic sur ce site ici pour en avoir un aperçu
Je vous retrouve très vite pour une autre visite, un autre lieu ..très bon weekend à tous!
Nous avons quitté Saint-Jean de Maurienne en fin d'après-midi , ce mardi 17 août,pour arriver en soirée à Châtillon-sur-Chalaronne , nous sommes dans le département de l'Ain ( 01) en région Auvergne-Rhône-Alpes , Châtillon-sur-Chalaronne est situé au cœur de la Dombes, pays aux 1100 étangs Cette cité médiévale est labellisée "Plus beaux détours de France","Ville fleurie 4 fleurs", "Station Verte","Ville et Métiers d'Art","Famille Plus", "Maison des illustres" et" Apicité".. !!
Nous avons passé les deux nuits suivantes sur le parking gratuit
Le lendemain matin nous nous sommes rendus à l'Office de Tourisme où nous avons été très bien accueillis et surtout très bien "renseignés"
Il n'a pas fait très beau ce jour-là, le ciel est resté bien gris, les photos ne sont vraiment pas géniales.Les textes descriptifs en italique sont issus du "circuit découverte" d’autres renseignements proviennent du Guide Vert "Lyon & sa Région"
plan avec son circuit ,il débute devant l'O.T. sur la
1.Place du Champs de Foire
Ce vaste espace extra muros de la ville comprend: la place de la République, la promenade du fer à cheval et le Champ de Foire.A partir des années 1950, les marchés aux bestiaux déclinent et d'importants travaux d'aménagement sont entrepris, donnant à la place son allure actuelle
des compositions florales dans des bacs enjolivent la ville
2.Hôtel de Ville
La bâtisse d'origine abritait le couvent des Capucins.Laissé vacant au départ des révérends pères lors de la Révolution, la Mairie y installa ses services.En 1912, décision fut prise de le démolir au profit d'un vaste bâtiment moderne
3.Rue Latrinale
Parfait exemple de ces petites rues étroites, aménagées entre les maisons, où les habitants déversaient à l'époque les eaux ménagères et les immondices.Les pots de chambre étaient ainsi vidés par la fenêtre.
A l’angle de la traboule et de la rue Commerson: la reconstitution d'un mur en torchis composé de bois d'aulne, d'argile et de paille tressée
4.Maison à encorbellement
Il s'agit d'un exemple typique de maison médiévale composée d'étages dit "en encorbellement" et de murs à pans de bois.
L'échoppe était installée au rez-de-chaussée, le premier étage offrait un espace d'habitation confortable, tandis que le dernier étage était réservé au grenier
5.Église Saint-André
Sa construction débuta en 1272 par Philippe Ier de Savoie.Bien que modeste à l'origine, elle s'agrandit et s'embellit au cours des décennies.De style gothique flamboyant, assez sobre cependant, l'église est construite principalement en "carrons savoyards" (= briques de terre cuite épaisses et massives qui résistent aux chocs et au gel) et toit de tuiles rouges.La tour ronde, à demi encastrée dans le mur sud est le seul vestige de l'église primitive,la nef et les chapelles latérales sont en calcaire blanc du Mâconnais.A l'intérieur l'orgue de style baroque, la sculpture de Saint Sébastien (la statue sculptée dans un seul morceau de noyer par un artiste châtillonnais, Jean Tarrit (1865-1950) est saisissante de réalisme) , les vitraux..Elle est classée Monuments Historiques depuis 1909
6.Maison Saint Vincent de Paul
Sa façade date du XIXe siècle.Seuls l'escalier et la porte sont d'origine.Saint Vincent de Paul y résida en 1617 lors de son passage à Châtillon ,curé pendant cinq mois, il fut héberger par M.Beynier. Sa chambre se situait au dernier étage, aujourd'hui aménagée en chapelle et conservant l'origine du règlement de la Confrérie ,signé de sa main;compagnie des Filles de la Charité Elle fut achetée au XIXe siècle par les sœurs de Saint Vincent de Paul pour y installer leur communauté
7.Les Halles
Construites à partir de 1440 par Piro Giroud, elles mesurent 80m de long sur 20 m de large et 10m de haut.Un gigantisme qui s'explique par l'importance des foires et des marchés en cette fin du Moyen-âge.Détruites en partie par le feu en 1670, elles furent reconstruites à l'identique grâce à la diligence du maire Philibert Collet et à la générosité d'Anne-Marie-Louise d'Orléans, duchesse de Montpensier, comtesse de Châtillon, qui autorisa les habitants à prendre le bois nécessaire ( 64 chênes!) dans sa forêt.la charpente repose sur 32 piliers faits chacun du tronc d'un des chênes de la forêt de Tanay.Jusque dans les années 1950, on pratiquait sous les halles, de la fin octobre à la mi-novembre la "louée" des domestiques.On pouvait alors embaucher des serviteurs à l'occasion des foires, véritables "forum des l'emploi" qui avaient le plus souvient lieu avant les grands travaux d'été.De vieilles maisons à échoppes sont restées encastrée à une extrémité de la construction Les Halles abritent un marché d'exception tous les samedis matins.Classé au niveau national "marché d'exception" et élu Plus Beau Marché de la région Auvergne Rhône Alpes il termine 3ème cette année sur TF1.Une soixantaine de producteurs sur plus de 300 mètres d'étals vous proposent des produits du terroir: fromages, volailles, gibier, poissons de la Dombes, viandes et charcuterie....
Le mercredi matin a lieu le marché de producteurs bio locaux, ce matin-là peu de producteurs
8.Porte de Villars
En 1272, les Comtes de Savoie deviennent Seigneurs de Châtillon.La cité est alors une place forte avancée de la Savoie et d'importants travaux de fortification sont engagés.A la fin du XIIIe siècle, l'enceinte forme un polygone de près de 1 km percé de 3 portes fortifiées, dont celle de Villars ( la plus petite). La démolition des portes est ordonnée par Louis XVI car elles "gênent la circulation". La révolution a sauvé la porte de Villars qui n'a pas eu le temps d'être abattue.La muraille défensive était bordée d'un fossé alimenté par les eaux de la Chalaronne grâce à un système d'écluses
tour carrée en carrons (briques) dont les assises et les angles sont en pierre calcaire
La galerie à mâchicoulis, l'emplacement des créneaux, les bras du pont-levis les coulisses de la herse les gonds des portes sont encore visibles sur la façade et sous la voûte en ogive
9.Musée du Train Miniature
Voyage en miniature.Cette immense maquette de 200m2 est l’œuvre d'un passionné.A travers des décors réels ou imaginaires, on y retrouve toute la vie en miniature, ponctuée par les multiples scènes animées et beaucoup d'humour
nous ne l'avons pas visité
J'espère que la visite vous a plu malgré la qualité médiocre des photos.. je vous retrouve demain pour la suite si ça vous dit toujours..
Revenons à Saint-Jean-de-Maurienne et poursuivons notre parcours découverte.On s'était arrêté au point 7 ( pour le plan vous le trouverez sur l'article d'hier ici)
8.La Maison Diocésaine
Un portail Renaissance orne un bâtiment qui , lui, date des années 1930!
A l'origine , ce portail ornait l'ancien Collège Lambert situé avenue du Mont-Cenis, il a ensuite été installé sur la maison Diocésaine.
façade de style baroque de la chapelle de l'ancien couvent des Bernardines devenu collège Saint-Joseph ( 1623)
9.Place du Marché
La place du marché actuelle a un aspect très contemporain ( la marché n'a plus lieu sur cette place).
image du net
Historiquement la place du marché était le point d'entrée naturel depuis la vallée de l'Arvan et constituait ainsi le lieu idéal pour les rencontres commerciales.La rénovation totale du quartier ans les années 1960 a bouleversé sa physionomie.Aujourd'hui on y retrouve l'Espace Culturel( archives municipales et médiathèque) Ce bâtiment construit par l’architecte Nicolas C3. Guillot et inauguré en 2009 a été conçu comme "une ode à la montagne, aussi abstraite qu'un gros sérac qui aurait dévalé des sommets pour terminer sa course sur la place du village" ( j'ai "oublié" de le prendre en photo il n'est pas facile à prendre )
le bâtiment représenté sur la photo ancienne est encore présent Les fenêtres sont surmontées de paniers remplis d'outils correspondants à des corps de métier
10.La rue Borcière
Petite rue qui était l'axe principal dans le sens est-ouest difficile d’imaginer des voitures dans cette rue En 1832 est ouverte la rue de la république qui va créer un nouvel axe de circulation
10.Rue de la République dite aussi "rue des portiques"
Avec ses grands portiques, la rue est bordée de boutiques.
Elle est inspirée par l’architecture néoclassique, à la mode à cette époque à Chambéry ou Turin ( François Justin, l'architecte de cette rue est aussi celui qui a créé celle de Chambéry) Elle est l'un des symboles de la ville La construction de la Rue de la République a maintenu la circulation en ville et l'activité commerciale.
12.Rue piétonne Saint-Antoine
Cette rue est une des plus typiques de la ville.dans le prolongement de la rue Bonrieux elle est l'entrée depuis Chambéry.
Au début du siècle elle était parcourue par des chevaux, bœufs,etc.Elle était bien encombrée..Elle comprend de nombreuses étables et "choppes: certains grands porches existent encore.Elle tient son nom d'une ancienne chapelle aujourd'hui disparue, consacrée à Saint Antoine de Padoue
Au fond d'un passage un oratoire dévolu a ce saint en perpétue le souvenir
de nombreux détails m'ont beaucoup plu dans cette rue
13.Place du Forum
construite dans les années 80 à la limite du centre historique, le lieu était occupé précédemment par des terrains de sport.Grande place piétonne de la ville, elle est typique de la période Mitterrand et reprend le principe des portiques
14. Le Théâtre Gérard Philippe
Inauguré en 1934, ce théâtre répond au manque important d’infrastructures de l'entre deux-guerres.Nous sommes en effet dans un période de forte croissance démographique, due notamment au développement des l'industrie.ce bâtiment servira en premier lieu de salle des fêtes, de salle de bal et de cinéma.En 1976 il sera converti en théâtre avec une capacité de 320 places.Ce théâtre a fait l'objet d'une rénovation récemment et propose une programmation riche et variée tout au long de l'année
Là s'arrête le parcours découverte de Saint-Jean-de-Maurienne
Nous sommes revenus à notre point de départ c'est à dire au Palais Épiscopal ou Ancien Évêché nous avons monté l'escalier et visité le Musée des Costumes , Arts et Traditions populaires pour y admirer les costumes ; les meubles..etc.. un gros coup de coeur pour les châles.., les broderies.. les tissus..
Le Grand Salon est un exemple remarquable du baroque "civil" en Maurienne.Le musée abrite une collection très riche des différents costumes portés par les femmes des villages de Maurienne, ainsi que d'intéressantes colletions d'archéologie, d'art religieux et populaire; et la belle maquette restituant le grand clocher ( du XIe siècle) avant la démolition révolutionnaire de ses hautes flèches
pour terminer nous avons fait un arrêt au musée de l'Opinel, mon mari était curieux..et je n’ai pas été déçue même si il y a beaucoup de machines. j’ai aimé la façon de présenter l'histoire de cette famille, pour en savoir plus un clic ici)
Le couteau savoyard a son musée : présentation filmée de la fabrication et exposition d'anciens couteaux dans l'ancien atelier de fabrication
Mon mari s'est choisi un couteau avec tire-bouchon et pour moi un petit couteau de cuisine pour couper mes légumes pour la soupe!!
Après avoir fait les services ( gratuits) nous avons préféré ne pas rester sur le parking pour camping-car, les odeurs étaient trop " incommodantes".. on a donc poursuivi notre voyage.. Ce que je vous raconterai une prochaine fois.
Saint-Jean de Maurienne n'est peut-être pas la plus jolie ville que nous avons visitée , mais elle vaut le détour ,les travaux engagés témoignent de l’intérêt de la municipalité pour son patrimoine.
Très bonne fin de semaine à tous..Prenez bien soin de vous!
Et si on continuait notre voyage à travers la France en camping-car?
Nous avons quitté Bonneval-sur-Arc pour rejoindre Saint-Jean de Maurienne.Cette ville fait partie du guide "Les 100 plus beaux détours de France"elle se situe en Savoie (73) Région Auvergne-Rhône-Alpes.
Au cœur de la plus longue vallée transversale des Alpes, Saint-Jean de Maurienne est le berceau de la dynastie de Savoie, capitale épiscopale depuis qu'au VIe siècle une légendaire sainte Thècle apporta les reliques de saint Jean-Baptiste: la ville leur doit son nom et son blason, une main bénissant
(pour plus de précision sur la légende de sainte Thècle un clic ici)
A l'Office de Tourisme situé dans l'Ancien Évêché, en face de la Cathédrale , on nous confie un guide avec un parcours découverte qu'on suivra point par point. Il y aura 14 points je vous propose les 7 premiers pour aujourd'hui: les explications en italiques proviennent de ce guide et d'autres renseignements du Guide Vert; vous n'êtes pas tenu de tout lire.. pour moi cet exercice de "recopiage" m'aide à mieux comprendre ce que l'on a vu même si on a lu et relu tout au long de la promenade en suivant le plan et les explications
plan
1. Le Palais Épiscopale ou Ancien Évêché
Idéalement placée sur la route de l'Italie, la ville s'est développée à la confluence des rivières de l'Arc et de l'Arvan.Le palais des évêques a , tout au long de son histoire, accueilli les princes de Savoie, qui y faisaient une halte.Modifié au fil du temps; il est un bel exemple d'architecture de style baroque
L'escalier monumental ne manque pas de rappeler ceux des plus beaux palais de Turin, deux volées de marches symétriques de chaque côté d'un couloir pour une mise en scène très baroque: on s'y croise et on s'y fait voir! Cet escalier mène aujourd'hui au Musée des costumes, arts et traditions populaires.( on le visitera dans l’après-midi)
2.La place de la cathédrale
A partir du Moyen-âge et jusqu'au XIXe siècle, le quartier autour du Palais épiscopal était un quartier clos entièrement dédié à la vie religieuse.Il se composait de bâtiments religieux mais aussi des habitations des chanoines ( dignitaires ecclésiastiques)( elle est actuellement en travaux , c'est aussi un parking pas très photogénique)
3.Église Notre-Dame et le Grand Clocher
La tour est le Grand clocher de l'église Notre-Dame.Elle était surmontée d'une flèche qui doublait sa hauteur ( près de 80 mètres), la rendant visible à des kilomètres à al ronde.Abattue en 17894 sur ordre des révolutionnaires français, la flèche tomba en détruisant du même coup une partie de l’église Notre dame.Une rue sépare désormais l’église de son clocher.l'église Notre-dame forme , avec la cathédrale Saint-Jean-Baptiste, un ensemble liturgique cohérent: on parle d'église double
cette église de style romane est en travaux, de vilaines bâches la cachent , d'ailleurs nous ne l’avons pas tout de suite trouvée!j’étais très déçue de ne pas pouvoir la visiter ( lire l’article ainsi que la vidéo ici)
4.La Cathédrale Saint-Jean-Baptiste
La première cathédrale a été construite au VIe siècle autour des reliques ramenées par sainte Thècle.Lieu de pèlerinage, elle a été reconstruite au XIe siècle et agrandie au XVe .Le porche d'entrée n'est pa du tout du même style et surprend souvent les visiteurs ( il date de 1771, de style néoclassique): on y trouve un tombeau représentant Humbert aux Blanchesmains, Ier comte de Maurienne et fondateur de la Maison de Savoir
A l'intérieur de la cathédrale les stalles gothique du chœur sont toutes différentes :43 stalles hautes et 39 basses sont l’œuvre du sculpteur genevois Pierre Mochet qui y travailla pendant quinze ans.Sur les dossiers sont figurés les saints.
les photos ne sont pas géniales.. je n’ai pas voulu utiliser le flash ,donc beaucoup de photos floues mais toutes ces sculptures m'ont fascinée
d'autres détails dans cette cathédrale.
par une petite porte on accède au cloître
Du XVe siècle ( 1450) il est conservé entier avec ses arcs d'origine en albâtre du pays.
du cloître on accède par un escalier à la crypte du début de l’art roman qui s'étend sous le chœur .. ouverte uniquement lors des visites guidées..
La crypte est formée de deux grandes salles à trois nefs.cette église primitive du XIe siècle a conservé ses chapiteaux où apparaissent encore de naïve sculptures C'est ici qu'est exposé le reliquaire des doigts de saint Jean-Baptiste avant la construction du chœur gothique
avec regret nous n'avons pas pu la voir..mais quelques photos visibles sur le site ici
5.La Tour de la Correrie et le Tabellion
Les bâtiments en cours de rénovation car devenus vétustes comportent une tour dite de la Correrie qui date du XIVe siècle et où la justice était rendue.Cet îlot urbain bien mal en point est nommé le Tabellion du nom de l'administration qui y siégeait au XIXe siècle.Le tabellion est un bureau d'enregistrement notarié mis en place à la fin du XVIIe siècle
6.La Mairie et la Sous-Préfecture
La mairie est du même style que la sous-préfecture.Le bâtiment a deux fonctions avec chacune sa façade: une pour la mairie et une
pour le tribunal ( aujourd'hui maison du droit et de la justice.Suite à l'annexion de la Savoie à la France en 1860, la construction d'une sous-préfecture devient autant une nécessité qu'un symbole politique.3Ce sera fait dès 1865!On choisit un style français impérial bien distinct du style turinois qui prévalait jusqu'alors
8.Panorama
La rue Chevalier Ducol longe le jardin de la sous-préfecture , le collège saint Joseph et le Parc du Clos Carloz Cette rue est surnommée par les habitants le passage des amoureux; à l'abri des regards il est le lieu où les promis se retrouvent.
De la rue Marcoz un panorama sur la ville et la vallée de gauche à droite
Le Grand Châtelards ( 2143m) La Croix des Chevrotières ( 1532m) le Grand Coin (2730 m) La Cime de Lancheton (2419m) et La Croix des Têtes dite aussi les Mammelles de Beaune ( 2492m)
Je vous retrouve très vite pour la suite de la visite de Saint-Jean-de-Maurienne
Nous revoilà encore à Crémieu.. je vous rassure ce sera le dernier article..
Après le délicieux repas pris sous la Halle ,nous remontons la rue Juiverie
l'Ancienne auberge de l’Écu de France (30) fin XVe siècle
Maison urbaine (31) XVIe-XIXe siècle,fabrique de vêtements
Cet atelier de confection installé dans une ancienne maison urbaine du XVe siècle témoigne de la vitalité de l'artisanat du textile au début du XIXe siècle
croisées et appui mouluré (XV-XVIe siècle)
devanture (XIXe siècle)
au bout de la rue nous arrivons au début du sentier Saint Hippolyte (33) nous y "grimpons"
Du XIIe à la fin du XVIe siècle, Crémieu fut une place forte, seule ville fortifiée appartenant aux dauphins avant 1355.Les deux kilomètres de remparts restant aujourd'hui représentent un témoignage exceptionnel de son rôle militaire
La colline Saint-Hippolyte est un très ancien lieu de cultes.Un accord entre le Chapitre de Vienne et l'abbaye Saint-Theudère de Saint-Chef valide sur ce site en 1172 la création d'un prieuré de bénédictins.Une enceinte fortifiée de murs et de 11 tours protège le couvent où vivent une dizaine de moine.L’Église dédié à saint Hippolyte est construite sur le sommet
De bien belles vues sur Crémieu, peut-être reconnaissez-vous certains de ces bâtiments découverts dans les articles précédents?
Nous redescendons et poursuivons notre visite
Porte du Reclus (32) détruite au milieu du XIXe siècle
derrière l'enceinte, l'existence d'un reclus est authentifié en 1331 par un testament de Jeannette de La Poype contenant un legs en faveur du "Reclus de Crémieu"
Emplacement de l'atelier monétaire (35), milieu du XVIe siècle
Porte Neuve ou François 1er ( 34) XVIe siècle
une grande porte ouverte en 1535 dans l'enceinte fortifiée assure une liaison entre la nouvelle ville basse et les plaines du Bugey.Son nom rappelle les deux passages qu'effectua François 1er en 1536 lors des guerres d'Italie.
Sur cette porte figurent des éléments défensifs de l'époque médiévale; mâchicoulis, chemin de ronde..La canonnière percée dans le mur extérieur préfigure l'entrée des armes à feu dans les conflits
escalier d'accès au chemin de ronde
Maison urbaine (37) XVIIe siècle
cette maison a conservé l'ordonnance caractéristique de ses croisées à meneaux lisses, alignées sur un bandeau de section carrée
évolution de la fenêtre du XIIe au XVIIe siècle
Chapelle de l'Hôpital Saint Antoine ( 38) XIVe-XVe siècle
Désigné sous le nom d'Hôpital Saint-Antoine depuis 1421, l'hôpital de Crémieu et sa chapelle furent restaurés par les consuls à partir de 1550.En 1752, l'hôpital ne comportait que 8 lits, quatre pour hommes et quatre pour femmes.Transformées et remises après 1791, les deux chapelles jumelées du XVe et XVI e siècle ont conservé leur campanile et leurs couvertures de lauses
Porte de Quirieu ( 39) XIVe siècle
Cette porte appartient à la deuxième enceinte fortifiée de la ville.Elle donnait accès à la rue du Marché Vieux qui était lma principale artère marchande du bourg castral à l'époque médiévale.Elle fut murée en 1535 quand l'activité économique s'est déplacée de la colline Saint-Laurent vers la ville basse et elle fut remplacée par une plus grande porte, la Porte Neuve.
La Porte de Quirieu fur restaurée et rouverte en 1930
Maison de Martinas , dite des Trois Pendus ( 40) XII-XIVe siècle
Cette maison, qui est la plus ancienne de Crémieu, doit son appellation à la présence des
têtes sculptées paraissant attachées par le cou qui ornent les chapiteaux
de sa fenêtre médiévale.Connue en 1327 sous le nom de maison de Martinas, elle aurait appartenu aux Dauphins à cette époque.Au rez-de-chaussée, la façade conserve les traces encore lisibles
d'une série d'échoppes médiévales agencées sous sommier et caractéristiques de la ville haute
Maison urbaine (41) XIVe-XVIe siècle
façade partiellement restituée
Couvent des Visitandines ( 43) XVIIe siècle
Le monastère de Crémieu est fondé en 1627 par sainte Jeanne de Chantal.La construction, retardée par la peste de 1631, commence en janvier 1632 en utilisant en particulier les pierres provenant de l'ancien château delphinal en ruine.La construction s'achève en 1684.
L'ensemble, comprenant plusieurs bâtiments de trois étages construits autour d'un cloître est majestueux
Aujourd'hui la maison de retraite "Jeanne de Chantal" occupe la plus grande partie des bâtiments ( nous n'y sommes pas entrés nous n'avons pas pu voir l'Apothicairerie.. avec ses boiseries et ses pots anciens clic ici pour en savoir plus)
Maison de vignerons (43) XVIe-XIXe siècle
Maison des Ursulines (44) XVe-XVIe siècle
Ensemble bien conservé de logis sur cour de la fin du Moyen-Âge.Ce logis fut occupé par les religieuses du couvent des Ursulines au cours du XIXe siècle
croisée et demi-croisées XVe demi-croisée XVII
Porte De Martinas (45) XIVe Poterne Mulet XVIe siècle
La porte de Martinas, appelée aussi du mulet, fut aménagée vers la fin du XIIIe , cachée dans la muraille, cette petite porte dérobée est protégée par une tour de défense et favorisait le communications et les sorties en temps de siège
A l'occasion des travaux d'aménagement réalisés en 1536, sous le règne de François 1er, cette porte devait être condamnée 'comme la porte de Quirieu), rendues inutiles par l'abandon de la ville médiévale au profit de la ville basse.
Nous terminons la promenade par les remparts pour rejoindre notre véhicule.
Nous avons passé la journée dans cette très jolie ville si riche et grâce aux deux guides ( le plan offert et le petit livret acheté) nous avons suivi point par point les différents bâtiments ou curiosités Des fois nous avons eu du mal à trouver .. à deux c'est toujours plus facile de jouer au "détective" Les très nombreux panneaux ont été très utiles J'ai essayé de vous "raconter" et de vous donner les explications , j'espère que je ne me suis pas trompée.. et j'avoue qu'en écrivant et en relisant les explications je me suis vraiment régalée même si les articles sont longs et les écrire est chronophage .
quelques petits détails que j’aime tant..enseignes ruelles maisons..etc
Je vous laisse à présent..et je vous retrouve bientôt pour la suite de notre "voyage" à travers la France .Merci pour l’intérêt que vous portez à mon "bavardage"..
Crémieu est si riche que j'espère ne pas vous lasser avec tous ces détails.
Attention article tlès long....
Nous arrivons enfin à la Halle médiévale du XVe siècle ( point 17 sur le plan que je vous ai mis dans l'article précédent) , c'est un peu le symbole de cette ville
dans cette Halle d'accueil ,de nombreuses foires et marchés se sont tenus , il y en a toujours un tous les mercredis matins ( et nous étions justement là un mercredi matin)
Datée de 1434, elle est un exceptionnel exemple d'architecture de la fin du Moyen-Âge.Depuis plus de 500 ans, elle n'a pas changé ni d’aspect ni de fonction.Elle est composée de trois travées séparées par des murs-bahuts sur lesquels repose la massive charpente, des marques de charpentiers sont encore visibles La charpente en chêne supporte une couverture de lauzes locales pesant 400 tonnes, récemment restaurée.
Ses dimensions( 193.5 mètres par 68.5 mètres) font d'elle l'une des plus imposantes halles de France
A son extrémité se trouve un grand comptoir avec des auges en pierre taillée: elles étaient utilisées pour mesurer les quantités de grain vendues et échangées.
Avant la Révolution Française, le système de poids et de mesure n'était pas unifié sur tout le territoire français.A Crémieu, la mesure unitaire était le "bichet", évalué à 19.5 litres Suivaient "l'émine" ( = 2 bichets), le "setier" (= 2 émines) , la "bichette" ( la moitié d'un bichet ) et la "coupe" ( la moitié d'une bichette). Des marques de pierre permettaient au marchand de grain de monter sur cette plate-forme; un sac était suspendu par les crochets de fer et était rempli d'une quantité de grain déterminée qui coulait par l'orifice de la mesure
Plus tard , nous y sommes revenus pour y déjeuner, en terrasse sous la Halle, un restaurant que je vous conseille "Au Pré d'Chez Vous" .
On a été "bichonnés" et on a vraiment pris du plaisir ..on a eu largement le temps d'observer la charpente entre chaque plat je vais vous mettre l'eau à la bouche..( mais ne me demandez pas le nom de ces plats.. je ne m'en souviens plus!)
Devant la Halle
sur la Place de la Poype une fontaine
Hôtel de Chaponnay ( 14) XVIIe-XVIIIe siècle
demeure urbaine du XVI e siècle ( 15)
Porte des Moulins ( 16)( XVIe siècle) cette porte fortifiée appartenait à l'enceinte médiévale et fut démolie vers 1850.attenante à cette porte,
une portion de l'enceinte est conservée flanquée par une tour semblable à celle qui supporte le clocher de l'église
nous sortons de la ville à la recherche du lavoir , il ne figure pas sur le plan mais dans le livret on en parle.. on a un peu tourné en rond mais on l'a finalement trouvé
On a d'abord suivi le ruisseau de Vaud
au niveau de la croix l'Atelier Monétaire ( privé)
Au XIIe siècle la France comptait une centaine d'ateliers de fabrication de la monnaie, le fait d'avoir choisi Crémieu , pour être le siège d'un atelier delphinal témoigne de l'importance de la cité dès la 1ère moitié du XIVe siècle.
Nous revenons sur nos pas toujours en suivant le ruisseau et nous trouvons enfin le lavoir.
A la fin du XVIIIe siècle, afin de lutter contre les épidémies et la pollution industrielle dans les rivières, le gouvernement octroie aux communes une subvention pour la création de lavoirs.
Après de multiples conseils municipaux pour l'aménagement et le financement de ce lavoir, la construction fut décidée sur le canal de la rivière de Raud.De forme rectangulaire et sur les plans établis par M.Georges, architecte lyonnais, ce lavoir a pour dimensions:
-un bassin intérieur d'une longueur de 9.20m et d'une largeur de 2.80 m, il permet d'accueillir environ 40 places.Quantité suffisante au vu de la population de Crémieu.
-le fond du bassin est fait de dalles de pierre de Trept sur un lit de béton
L'aménagement de la rivière , la création d'une nouvelle rue pour faciliter l'accès aux lavandières et le bâti de ce lavoir aura couté à l'époque environ 5300 Francs!
nous revenons vers la Halle et nous prenons la rue Saint-Jean
Maison peinte (20) XVIe siècle
Intégrée dans le tracé planifié de la ville neuve, maison à deux étages caractéristique du quartier de la Halle, établie sur une demie parcelle de base.Les remaniements du XIXe siècle sont masqués par un ornement en trompe-l’œil, œuvre probable des peintres italiens saisonniers qui sillonnent le Dauphiné à cette époque
Ancienne église Saint Jean (22)XVI-XVIIe siècle
Sanctionnant l'essor de la ville basse, la construction de cette église entreprise dès 1504, mais souvent interrompue faute de deniers, se poursuivait encore en 1745.Elle fut transformée en immeuble de rapport après 1791.
Hôtel de la Poype Saint Jullin ( 23) fin XVe-début XVIe siècle
Famille de chatelains de Crémieu dès le début du XVIe siècle les la Poype résidaient au château de Saint Jullin proche de l'étang de Ry.En 1677, l'hôtel noble qu'ils possédaient également à Crémieu fut légué par Louis de La Poype à l’hôpital de Reclus pour en faire "un refuge des pauvres vieillards"
Tour d'escalier en vis, croisée à double accolade et croisée surmontée d'un oculus, début XVIe siècle
Maison Garajoud dit du Colombier (24) XVe-XVIe siècle
Le sommet de la tour d'escalier, aménagé en colombier dès le XVIIIe siècle, explique l’appellation donnée traditionnellement à cette ancienne maison noble.Depuis 1948, elle abrite la Maison du Tourisme qui fut inaugurée par le président Édouard Herriot
pignon curviligne souligné par une gênoise à deux rangs,XVIIIe siècle, caractéristique de la haute vallée de l'Isère.
croisée d'angle XVIe siècle
Remise(25)
La baie qui orne la façade proviendrait du château delphinal.La construction conserve toutefois d'autres vestiges du XIVe siècle.Le remplacement de la colonnette centrale par un meneau profile fait partie des améliorations fonctionnelles apportées par le XIVe siècle dans le système de fermeture de la baie
Ancienne cure (26) XVIIe siècle
La présence d'une statue de saint au-dessus de la porte d'entrée désigne cet hôtel du XVIIe siècle comme ayant abrité l'ancienne cure de la paroisse Saint-Jean
porte et vantail à panneaux moulurés XVIIe siècle
statue de Saint-Joseph en pierre
Couvent des Ursulines (47) milieu du XVIIe siècle
Maisons urbaines ( 27;28;29)
Après le délicieux repas pris sous la Halle nous avons continué notre visite de Crémieu afin de bien digérer et surtout d'éliminer toutes ces calories ( pourquoi ce qui est bon en bouche n'est pas toujours bon pour la ligne?)
Je vous raconterai la suite un autre jour..j’ai peur d'être trop longue
Après nous être promenés sur la colline Saint Laurent dans les hauteurs, nous sommes redescendus dans le quartier médiévale de la ville de Crémieu, la ville basse.
je vous remets le plan pour que vous puissiez "suivre" notre parcours
Dans le rue de la loi , un ensemble de maisons de commerçants ( 4 et 5) XVIe XVIII et XIXe siècle
échoppes cintrées à étal et volets extérieurs XVIIIe siècle
échoppes en anse de panier fin XVe /XVIe siècle
fenêtres à croisées XV/XVIe siècle
Maison urbaine (6)
intégrée dans le tracé planifié de la ville neuve, maison urbaine à deux étages et échoppes multiples caractéristique de la ville basse : échoppes cintrées à volet et étal ( XVIIIe) , fenêtres à croisées et demi-croisées ( XVIe)
Portail (7) provenant de la Chapelle des Pénitents du Confalons, fer forgé de 1715
Cloîtredu Couvent des Augustins (8), XVIIe siècle
Le cloître actuel date du XVIIe siècle, .L'Eglise ainsi que le cloître ont servi de cimetière aux religieux et aux laïcs.
Ancien Couvent des Augustins (9) du XIV au XIXe siècle ( Mairie aujourd'hui)
Le clocher est édifié en 1508 sur une tour de défense des fortifications,
de magnifiques stalles du XVIIe , plafond à caissons à l'italienne du XVIe,
le rez de chaussé est composé de deux salles principales: le chauffoir et la salle capitulaire.
En 1792 , la commune achète l'ensemble du couvent et devient la maison communale
L'église des Augustins ou Saint Jean Baptiste ( 10) , XIVe XVe et 1ère moitié du XVIe siècle
La construction de la "nouvelle église" des Augustins entreprise en même temps que la nouvelle enceinte de la ville vers 1330-1340, se poursuivait encore dans le courant du XVIIe siècle.Établi sur l'une des tours du mur d'enceinte, le clocher dominait un large fossé alimenté par le ruisseau qui longeait le quartier des tanneurs.
chaire à prêcher du XVIIe, l'autel du XVIII provenant de l'ancienne chapelle des Visitandines, stalles en noyer du XVIIe et orgue classé depuis le 6 mai 1966 , datant de 1785 est le plus ancien de l’Isère
Les peintures murales visibles aujourd'hui ont été réalisées à différentes époques ( XIV-XVe)
pour plus d'infos sur l'église un clic ici et pour les peintures un autre clic ici ou encore là
je ne suis pas satisfaite de la qualité de mes photos ..décidément je ne suis pas douée pour les photos en intérieur!!
Maison de rapport ( 11) XVIIIe XIXe siècle
Fontaine place de l’Église
Maison Patrat, (12) XVIe siècle
cette maison a abrité dès le XVIe siècle la boutique d'un maréchal-ferrant.Elle ouvrait sur une rue artisanale dans laquelle se regroupaient les tanneurs dont les maisons étaient caractérisées par la présence de balcons en charpente destinées au séchage des peaux ( apparemment aujourd'hui au séchage du linge...)
Ce sera tout pour aujourd'hui, la suite très bientôt..
Très bon samedi à vous qui passez par là..la grisaille et la pluie se sont invitées en Alsace,espérons que dimanche on pourra sortir un peu.
Nous avons quitté Cluny en fin d'après-midi pour arriver en soirée à Crémieu, tout près de Lyon en Isère (38) région Auvergne-Rhône-Alpes.Nous avions choisi cette étape car Crémieu fait partie des 100 plus beaux détours de France ( clic ici) et également labellisé "Petites Cités de Caractères" (clic ici ) et si vous aimez lire l'historique plus complet c'est là
Après une soirée tranquille nous avons passé la nuit sur un parking autorisé aux campings-cars où nous étions tous seuls.( gratuit avec services)
Le lendemain matin , avant l'ouverture de l'Office de Tourisme nous avons commencé la visite.Des travaux sont en cours , cela est des fois gênant mais au moins on sent que la municipalité met tout en œuvre pour embellir sa ville et mettre en valeur son patrimoine.
Dès l'ouverture de l'O.T. je me suis dépêchée de nous procurer le plan de la cité et le nouveau guide "Les 100 plus beaux détours de France" de Michelin ( c'est la 23e édition ). Comme l'année dernière , le guide propose un cadeau en échange de 6 cachets différents d'offices de tourisme de villes membres du réseau, Crémieu fut notre premier "cachet" ( et nous avons réussi à remplir la page , il ne nous reste plus qu'à choisir le cadeau..)
Je vous propose de faire la visite en plusieurs parties ..voilà déjà trois jours que je rédige mon article.. les recherches sont si riches mais tout cela est chronophage.
Nous allons suivre le plan offert qui propose 4 circuits avec 52 points.. je crois qu'on a pu tous les découvrir et même d'avantage..grâce à un livret ( payant) plus riche en explications
plan
Porte de la Loi (1) ( en travaux)
Située à proximité d'un ancien lieu de supplice, elle est érigée sur l'enceinte du nouveau rempart élevé au XIVe siècle.Elle ouvrait un accès au sud de la ville et permettait de rejoindre l'ancienne route de Vienne.Elle a conservé des éléments de défense et notamment
en couronnement ses corbeaux qui soutenaient un "hourd" ( balcon de bois disposé en saillie au sommet de la porte dont le plancher était percé d'ouvertures permettant le jet ou le tir)
au dessus de la porte en arc brisé subsistent les traces d'un cadran solaire
vue de la rue des Augustins
en longeant les remparts nous avons une vue de l'arrière
de l' Ancien couvent des Augustins ( 9) que nous verrons plus tard
nous traversons le passage
et nous arrivons sur la place de la Nation
où se trouve une jolie fontaine à balancier,
construite vers 1835 à la place d'un ancien puits du couvent des Augustins.cette fontaine a été érigée en l'honneur du Duc d’Angoulême, dernier Dauphin de France
Sur cette même place se situe l'Office de Tourisme ( fermé à l'heure où nous sommes arrivés) l’ancien couvent des Augustins,( Mairie) le Cloître du Couvent que nous irons visités plus tard
nous passons sous le
Portail du Clos des Augustins (2)
et arrivons rue des Augustins
Ensemble de maisons à échoppes (3):
( XVIe XVIIe et XIXe siècle)
maisons caractérisées par l'étagement d'une étroite boutique d'artisan ou commerçante, d'un appartement unique à l'étage et d'un comble à usage de séchage.Le comble est aéré par
une lucarne équipée d'une poulie sous un avant-toit débordant originellement couvert de lauses
Demeure urbaine ( 51), XIVe siècle
Cette demeure est caractérisée par sa tourelle d'escalier en saillie, stratégiquement située dans l'axe de la rue Saint-Antoine et de la porte de la Loi.
Porte à traverse d'imposte, XVIIe siècle
en face,sur la place Marcel Petit,la fontaine du Carré installée le 18 août 1881
Porte de Lyon ,XIVe siècle (50)
elle permettait de rejoindre l'ancienne route de Lyon
nous grimpons un escalier de pierres
vue sur Crémieu
pour arriver au Château Delphinal (49) , XIIe siècle
Le château après avoir été ruiné, fut restauré en partie en 1904/1930.Il appartient depuis la Révolution française à des propriétaires privés.( il ne se visite pas)
Le propriétaire ayant ouvert le portail pour faire entrer des ouvriers,nous a permis de pénétrer pour une photo rapide..
Chapelle Notre Dame de la Salette
statue au faîte de la chapelle
nous poursuivons sur la Colline Saint Laurent qui surplombe la cité
Maison Ferrand (49)XVIe siècle
Le blason ornant le claveau
de la porte d'entrée permet d'attribuer aux Ferrand la construction de cette maison noble.Exceptionnellement,
la tour qui flanque le logis ne correspond pas exactement à l'emplacement de l'escalier à vis
puis nous redescendons dans le village poursuivre la découverte de cette si jolie cité médiévale
On va faire une pause , tous ces escaliers sont bien fatigants..
à très bientôt , bonne journée et merci de votre passage..