Après avoir visité Auvillar nous sommes allés faire les services à Valence d'Agen de l'autre coté de la Garonne pour aller à la découverte de
La ville des lavoirs
Trois magnifiques lavoirs situés sur les allées des Fontaines.
Le lavoir Saint-Bernard était à l’origine muni d’un abreuvoir. Sa construction, peu après 1807, coïncide avec le comblement des mares du Plaça (actuelle place Jean-Baptiste Chaumeil). Pour remplacer ces mares trop boueuses que l’on avait comblées sur la place nationale, le Conseil Municipal considéra “qu’il importait d’établir un lavoir public et un abreuvoir pour les chevaux des particuliers et des gendarmes impériaux, au-dessus de la fontaine Saint-Bernard”. La construction de ce lavoir fut estimée à 3 500 francs.En 1924, la toiture semi-circulaire fut rajoutée “pour préserver les laveuses des intempéries de la mauvaise saison”. Depuis, le lavoir a connu divers aménagements, la toiture et la brique ont été récemment restaurées.
Le lavoir del Théron est le plus ancien des lavoirs de la ville, remarquable par sa toiture circulaire. Il est difficile de donner la date précise de construction, mais elle doit se situer à la fin du XVIIIe siècle. Dès 1661, la fontaine fit l’objet de réparations de la part des consuls et une pierre gravée de leurs noms et des armoiries du seigneur marquis de Valence fut érigée au-dessus de la fontaine (pierre aujourd’hui disparue).En 1880, le mauvais état du lavoir nécessita des réparations, le Conseil Municipal de l’époque décida notamment qu’il devait être carrelé plutôt que cimenté à cause de la gelée. En 1906, la toiture fut refaite. Enfin, la dernière restauration date de juillet 2003.
Le lavoir Pé de Gleize date du 19ème siècle, c’est le seul des trois lavoirs ne figurant pas à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques. Il est bâti dans un format plus traditionnel que les autres. Son emplacement n’en fait pas moins un site très agréable! " ( sources ici
Nous avions laissé notre véhicule sur le parking en face de la piscine, une petite trotte à pieds à l'aller et au retour nous ne nous sommes pas attardés dans la ville il n'y avait que ces trois lavoirs qui m'attiraient.
Avant de terminer cet article quelques vues sur la Garonne et autres petits "détails"
Poursuivons notre parcours de nos vacances d'été en camping-car.Nous quittons en début d’après-midi du dimanche 30 juillet La Romieu et arrivons à Auvillar, à environs 45 km de là.Classé "Plus beau village de France", Auvillar domine la vallée de la Garonne.Nous passons du département du Gers (32) à celui du Tarn-et-Garonne (82).
"Étape sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle, Auvillar est facilement identifié par sa surprenante halle aux grains circulaire au cœur du village.Une ambiance chaude et particulière se dégage des habitations traditionnelles faites d’un mélange de briques rouges et pierres blanches. L'ancienne cité gallo-romaine a connu son âge d'or avec la faïence et l'industrie de la plume d'oie. Outre la place de la halle, prenez le temps de flâner dans les rues pour admirer l'horloge, l'église, la place du château et son point de vue sur la Garonne, la rue des nobles, le lavoir et descendez jusqu'au port pour admirer la chapelle Sainte Catherine. " sources ici
Nous nous garons sur le boulevard de la Papayette, et devons traverser le village pour atteindre l'Office de Tourisme .Là ,nous trouvons les informations touristiques de la région et le plan du village avec les différents points intéressants
plan du village.
les différents textes en italique proviennent de ce dépliant, à lire si vous en avez envie De l'Office de Tourisme nous descendons la petite rue pavée de la fontaine pour arriver au
lavoir
Appelé "Lo putet", il est alimenté par un réseau de galeries romaines creusé sous le village.Il était encore au XXe siècle, témoin des bavardages des Auvillaises qui venaient y laver le linge.Le chemin du Peyrat, ancienne voie romaine, trait d'union entre le port et son village est aujourd'hui fréquenté par les pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle
Nous ne descendrons pas au port , j'avais mal lu le guide et nous avons donc loupé la Chapelle Sainte Catherine qui s'y situe.
Du lavoir nous longeons la route de Valence et rejoignons la
Tour de l'Horloge
Classé Monument Historique en 1978.Construite à la place d'une porte fortifiée équipée d'un pont-levis, cette élégante construction de la fin du XVIIe siècle invite le visiteur à pénétrer dans le cœur historique de la cité ( il existait trois portes d'accès au village). Construite en briques et en pierres, elle comprend 3 étages séparés par des cordeaux qui rythment la façade extérieure.La toiture est surmontée d'une cage en fer forgée.La cloche actuelle ornée d'une inscription gothique provient de l'ancien couvent des jacobins ( gendarmerie actuelle) et fut placée au sommet de la tour, à la Révolution.Les fenêtres de chaque étage et le porche d'entrée sont des ouvertures en plein cintre.La tour héberge le "Musée de la Batterie" qui présente un bel historique des activités fluviales qui assurèrent la richesse de la cité pendant plusieurs siècles ...à voir, une plaque est apposée sur la façade sud en hommage au célèbre troubadour Marcarun natif d'Auvillar.Il a la réputation d'être un poète difficile et obscur.Il affectionne les mots rares, les jeux de mots et les rimes riches.Amoureux des petits et des exclus, il méprisait les grands.
Nous entrons par la Tour de l'Horloge remontons la rue de l’Horloge et arrivons sur la
Place de la Halle
Place triangulaire bordée de riches demeures des XVIIe et XVIIIe siècles, construites en briques et en pierres.Un système de couvert appelé "cornières" est aménagé au rez-de-chaussée des bâtiments.Les arcades sont en plein cintres ou en anses de panier.A ne pas manquer, une des rares maisons à pans de bois autour de la place et les silos à grains souterrains.devant la mairie, une ancre mutilée de belle taille, forgée en 1630 a été retrouvée en 1959 lorsqu’on a dragué le lit du fleuve pour en exploiter les galets qui étaient ensuite transformés en gravier.Elle permettait d'amarrer un moulin à nef, moulin monté sur deux bateaux "accouplés" dont le mécanisme est entrainé par une roue à aubes.les moulins à nef étaient très nombreux qu XVIIe siècle sur la Garonne
où se situe
la Halle
Classée monument historique depuis 1946, elle est, sans nul doute, le joyau de la cité auvillaraise.Le plan circulaire s'insère magnifiquement dans la place triangulaire.cette configuration est particulièrement rare dans le Sud-ouest et même en France.Au XIIIe siècle, une halle rectangulaire se dressait au milieu de la place.Elle a été remplacée par la halle actuelle en 1825.Édifice fort élégant soutenu par 20 colonnes de style toscan, dont la charpente remarquable est couverte de tuiles "canal". À l'intérieur, on peut lire le nom de plusieurs céréales ainsi que le méteil ( mélange de blé et de seigle) et le champart ( mélange de seigle, orge et blé). À voir dans la partie centrale de l'édifice, deux types de mesures:
-mesures à grains, taillées dans la pierre proviennent de la halle primitive du Moyen-Âge
- des mesures en métal utilisant le système métrique sont contemporaines de la halle actuelle
Nous descendons sur la
Place du Château
Point de vue sur la vallée de la Garonne.Le château des vicomtes d'Auvillar qui surplombait la vallée de la Garonne fut détruit à la Saint Barthélémy en 1572.De ce lieu, un point de vue remarquable s'offre à vous.En contrebas à gauche, le quartier du port est implanté sur la rive gauche du fleuve.Le pont actuel qui enjambe la Garonne fut construit après la Seconde Guerre Mondiale en remplacement d'un ouvrage en bois suspendu.De l’autre côté du fleuve , le village d'Espalais. Nombreuses sont le peupleraies dans la partie basse de la vallée.En face les coteaux du Quercy et le château médiéval de Goudourville.La centrale de Golfech avec ses deux tours réfrigérantes, qui avec une hauteur de 178m50 sont les plus hautes d'Europe, font aussi partie du paysage.
Rue des Nobles
Ensemble de maisons à colombages et encorbellement.Au dernier étage, lo soleilho en occitan, largement ouvert sur l'extérieur, permettait de stocker le foin, et de faire sécher les récoltes.ces maisons étaient recouvertes d'enduit de chaux qui les protégeait des intempéries et insectes et jouait le rôle de retardateur en cas d'incendies.Dans cette rue, une arcade délimite une petite cour, c'est le vestige de la construction appelé encore de nos jours "maison du pape Clément V" C'est effectivement à cet endroit que le Pape résidait lors de ses nombreux séjours dans la cité
Rue Obscure
Rue typique du Moyen-Âge à la chaussée bombée recouverte de galets de Garonne dressés.A voir une des plus anciennes maisons à colombage et encorbellement.Les espaces entre les pièces de bois sont comblés de torchis, mélange de terre glaise, paille et crin de cheval .Dans cette rue se trouvaient de nombreuses tavernes
Palais des Consuls
Vaste demeure du XVIIe et XVIIIe siècle construite en briques et en pierres.L'arrière de l'édifice donne sur une cour intérieur, clôturée par un mur qui s'ouvre sur la petite rue du Palais par un portail monumental de l'époque Louis XV.C'était la maison commune des dirigeants de la cité depuis 1265 jusqu'à la Révolution.A voir une échauguette élégante côte rue Obscure
Église Saint-Pierre
Classée monument historique en 1862, elle est l'une des plus belles églises du diocèse de Montauban.Contemporaine des Vicomtes d'Auvillar, la chapelle du XIIe siècle au fond de l’édifice côté gauche est la partie la plus ancienne de l'édifice.Elle fut agrandie au XIVe siècle avec l'implantation d'un prieuré bénédictin.Les destructions engendrées par la guerre de Cent Ans et les guerres de Religion nécessitèrent des travaux de restauration au XVe siècle ( chœur et chapelle de droite) et XVIIe siècle ( nef). Le clocher du XVIe siècle, détruit en grande partie pendant la Révolution, fut restauré au XIXe siècle, ainsi que la façade ouest.A l'intérieuyr, l'arc triomphal du chœur date du XVe siècle ( avec colonnes et chapiteaux du XIIe siècle) Le retable en bois polychrome aux colonnes torses agrémentées de feuilles de vigne est daté du XVIIe siècle.A ne pas manquer la crypte souterraine abritant le trésor de l'église
- extérieur
-intérieur
-vitraux
Ici se termine de la visite de ce village ..elle aura été assez rapide
Avant de vous quitter quelques détails
Nous quitterons Auvillar pour faire un petit tour à Valence d'Agen pour les vidanges et la découverte de trois lavoirs.
carte avec les différents villages visités: Montréal du Gers ( à revoir ici), Fourcès ( ici) ,Villa gallo-romaine de Séviac ( ici) Larressingle ( ici) Condom ( ici) et l'Abbaye de Flaran (là)
Nous arrivons en début d'après-midi en ce samedi 29 juillet 2023.Nous nous dirigeons vers l'Office de Tourisme où nous apprenons qu'un mariage est célébré dans la Collégiale Saint Pierre et qu'il n'y aura pas de visite possible et que par la même occasion les Jardins de Coursiane ont été privatisés tout le weekend.. Un peu déçus nous visiterons le village en suivant le plan.Nous resterons pour la soirée et la nuit sur l'aire de camping-car (sans services) et le dimanche matin nous visiterons la Collégiale
plan du village, les textes en italique sont issus du dépliant remis gracieusement à l'OT.Nous n'avons pas suivi la numérotation
1.Office de tourisme
Au cœur du bourg, donnant sur la place aux arcades.Le local est voisin de la sculpture d’Angéline.Une légende séculaire rappelle au commun des mortels, que tout nuisible vit au dépend de son prédateur.En particulier pour La Romieu, se séparer de ses chats manqua de plonger le village dans les ténèbres de l'oublie..mais l'amour gagne toujours , au moins celui pour les animaux
vous pouvez retrouver la légende d' Angéline,petite fille qui , au Moyen-Âge sauva le village d'une invasion de rats et de souris avec ses félins. ici
Nous nous sommes amusés à chercher tous les nombreux chats en pierre de Maurice Serreau, sculptés en mémoire de la légende des chats d'Angéline. Ces chats sont signalés sur le plan par le symbole d'une empreinte de patte de chat ils sont visibles sur la place E.Bouet et le long de la rue Surmain.
D'autres chats sont visibles dans le village , par contre nous n'avons vu aucun "vrai" chat,
Les plaques sont également du même sculpteur : une coquille St Jacques,deux oiseaux sur une branche, une empreinte de chat, un chat
La place avec d'un côté ses arcades
7.Porte Rocamadour
Des trois portes fortifiées originelles, il ne reste que celle-ci.Observez les aménagements de défense dont les mâchicoulis et meurtrières dans les angles.Les pierres, en saillies de la façade extérieure, recevaient une avancée en bois pour défendre l'aplomb de la porte.Gare aux indésirables !En temps de paix ( de nos jours) c'est par ici que les pèlerins, sur le GR652, entrent dans le village
6.Fontaine gothique & ancien lavoir
Aménagement hydraulique, et des commérages des lavandières, il reste aujourd'hui agréable et rafraîchissant.Le soin apporté au bäti en pierre de taille , et l'arc en plein cintre sur toute la profondeur, signale une utilisation régulière et fréquente du lieu par les villageois!
5.La belle maison gothique
Ces deux tours implantées sur le site du premier prieuré bénédictin à l'origine de la fondation de la ville au XIe siècle.De plan carré et de forme épurée, elles illustrent le soin apporté à l'architecture civile au cœur du village à l'époque gothique.Elles participent de l'esthétique défensif de la petite cité sans avoir joué un rôle militaire pourautant
elle est difficile à prendre en photo
2.La Porte du Palais
La porte médiévale donnait accès au Palais du Cardinal.De ce palais subsiste cette porte et la tour du Cardinal.Le grand arc brisé et les ouvertures modestes de part et d'autre, renforcent le caractère monumental, luxueux mais fortifié de l'ensemble
Pour terminer la visite du village , et avant de vous parler de la visite de la Collégiale qu'on fera le lendemain matin je termine par quelques photos de détails: enseignes heurtoirs plaques, girouette..etc et boîte à livres
Quelques maisons, ruelles
Nous avons passé la soirée sur le parking en hauteur au niveau du Parc de l'Olivier
La soirée et la nuit furent un "peu" mouvementées.. mariage aux Jardins de Coursiana ( la rue qui y mène passe devant le parking) et fête à la caserne des pompiers ( à l'arrière du parking!)mais finalement on a tout de même passé une bonne nuit On n'était que deux camping-cars et on avait une vue magnifique sur la Collégiale photos prises entre 16h et 21h de notre emplacement ( APN et portable)
Je vous retrouve très vite pour la visite de la Collégiale
Nous quittons Lavardens pour arriver en fin de journée à Montréal du Gers.
nous débutons un circuit sur la voie de la Ténarèze ( explications au n° 6 du circuit)
Les localités surlignés de rose seront visitées
Un parking pour camping-cars est prévu à Montréal, mais il ne nous plait pas.. pas un seul véhicule ..pas d'ombre.On préfère chercher un autre lieu et c'est près de l'étang à l'extérieur du village que nous choisissons de passer la soirée et la nuit. Le temps est à l'orage, il fait très chaud mais les arbres nous donnent un peu d'ombre.
le lendemain matin très tôt,j'irai faire le tour de l'étang.
Plus tard nous nous procurerons le plan du village avec ses points d’intérêt les textes en italique proviennent de ce dépliant
plan avec ses 12 points
12.Cap vers l'étang de Montréal
"Envie de Nature?Ici , de drôle de gascons ont eu l'idée de rendre à al nature un ancien lac de baignade.des zones humides ont été recrées ( vasière, saulaie, mare, roselière..)tout autour d'un étang qui protège en son centre une île végétalisée où nichent canards colverts, foulques, macroules, martins-pêcheurs et hérons.Long de 700 m, le tour de l'étang offre une petit balade nature à savourer à son rythme, en famille..avec un espace de pique-nique et jeux pour enfants
Nous montons au village de Montréal-du-Gers, labellisé "plus beau village de France"
"Créée en 1255 sur un éperon rocheux contourné par l'Auzoue, Montréal est la première bastide gasconne. Selon un plan quadrillé, les rues mènent à la place centrale aux arcades et maisons à pans de bois où l'on découvre l'église gothique en partie fortifiée. Sur la colline voisine de Séviac, la villa du IVème siècle pavée de plus de cinq cent mètres carrés de mosaïques antiques polychromes rappelle que le village s'est installé sur un ancien site gallo-romain."
Laissant notre véhicule sur le parking près du stade,nous arrivons sur la place centrale où le marché a lieu en ce vendredi matin 28 juillet.Difficile de prendre une photo de la place avec tous ces stands, de plus il ne faisait vraiment pas beau le ciel est bien gris
1.Place centrale
Elle accueillait les marchés et les foires annuelles qui contribuaient à la prospérité de la ville, mais aussi de son seigneur grâce à l'impôt.En 1887, la halle fut détruite par un incendie
photo d'une carte postale avec vue aérienne de la place
sous les arcades se trouve l'Office de Tourisme , une exposition( gratuite) propose une présentation ludique et sensorielle , un espace atelier et un autre œnologique
2.Les îlots d'habitations
ils sont découpés en parcelles rectangulaires.Lors de la fondation de la bastide, chaque habitant reçoit la même superficie: une parcelle en ville complétée hors les murs par une autre à usage agricole
3. Le puits communal
Les habitants y puisaient leur eau.Profond de 17 m, il était creusé sur la place centrale, à proximité de l'actuelle fontaine de l'hôtel de ville
10. La Maison du Bailli
A Montréal, le bailli était le représentant du roi, il avait pour charge de rendre la justice et de contrôler l'administration du village dans une circonscription appelée "baillage"
11. L'Hôtel de ville
L'édifice qui accueille la mairie fut construit au XVIIIe siècle, il appartenait alors au marquis de Maribon Montaut.En 1789, il quitte le corps des Mousquetaires et devient révolutionnaire.Membre du Club des Jacobins et devenu député du Gers, il sera le second appelé pour voter la mort du roi Louis XVI en 1793
4. La porte Notre-Dame
Montréal-du-Gers occupe le sommet d'un promontoire rocheux abrupt sur trois de ses côtés.Ses défenses naturelles étaient complétées par un rempart muni de tours et de six portes.Aujourd'hui seule subsiste la porte Notre-Dame
5.La collégiale Notre-Dame
hélas elle est fermée pour cause de travaux.. nous sommes très déçus!
Aujourd'hui dédiée à Saint-Jacques et Saint-Philippe, elle fut bâtie à l'emplacement d'une première église romane du XIIe siècle et de la maison forte du seigneur de Fourcès.Massive, sa structure est incluse dans le rempart.Le clocher polygonal faisait aussi office de tour due guet.L'église s'ouvre au nord par un porche voûté sur croisée d'ogive.Sur la gauche, le mur percé d'une arcade abrite un enfeu.Ce type de sépulture
6.L'ancien Hôpital Jacquaire
En provenance du village fortifié de Larressingle, les pèlerins venaient y chercher le gîte, le couvert et des soins, avant de continuer vers Eauze
7. Les Maisons à colombages ou à pans de bois
L'ossature des murs est formé d'un assemblage de poutres, recouvert d'un mélange d'argile, de terre, d'eau et de fibre appelé torchis.Cette technique de construction était très répandue dans les villes médiévales car la pierre ne s'impose vraiment qu'au XVIIIe siècle.Souvent bâtis en encorbellement, les étages supérieurs s'avancent sur la rue.
8 Rue de la Ténazère
La "Ténarèze" désigne un chemin emprunté depuis la Préhistoire, implanté sur la ligne de partage des eaux entre la Garonne et l'Adour.Elle passait non loin d'ici et était très utilisée pour relier Bordeaux au massif pyrénéen.Éviter de traverser des rivières permettait d'économiser le droit de passage sur les ponts
Au n° 1, de cette rue , se trouve l'ancien hôtel de ville du XVIIIe siècle, à la façade néoclassique
9.Les carrelots
Du gascon "carrerôts" ou "carrelòts" , qui signifie "ruelles", ces passages étroits servaient, ici, à l’évacuation des eaux.Les maisons de part et d'autre de la voie pouvaient être reliées par un pont couvert qui enjambait la ruelle
Ici se termine la visite du village en suivant le plan et ses 12 points d'intérêt mais nous nous sommes encore promenés ici ou là et au détour d'une rue un lavoir , pas de documentation
Et pour terminer quelques détails, des heurtoirs originaux entre autres
Il m'a fallu plusieurs jours pour arriver à finaliser mon article.Depuis la rentrée le temps me manque mais c'est pour tout le monde la même chose. Je vous remercie d'être passés par là, à bientôt
Tout d'abord j’aimerai souhaiter une bonne rentrée scolaire à tous les enfants, enseignants et personnels des écoles pour ce premier jour..C'est aussi pour moi le retour de ma petite Léa. J'ai pu profiter de ma dernière semaine de vacances pour avancer dans mes articles..mais pas sûre que j'arriverai à tenir la cadence ni à pouvoir venir vous lire dans les prochains jours.Revenons à nos visites..
Nous quittons Aire sur l'Adour pour retrouver ma sœur et ses petites filles pour un déjeuner familial et au début de l'après-midi nous reprenons la route..avec regret ..On espère bien revenir bientôt, mais le voyage est si long avec les plus de 1000 km qui nous séparent de chez ma sœur et mon beau-frère .
Nous quittons donc les Landes (40) pour le Gers ( (32) où nous passerons plusieurs jours, il faut dire que les plus beaux villages de France de ce département sont bien nombreux.Nous nous arrêtons à Lavardens .
Nous avons eu un peu de mal à trouver le parking.. les indications sont inexistantes!Nous n'avons pas trouvé d'office de tourisme, ni de plan de ce village .
un grand panneau avec ce plan nous sera bien utile pour découvrir ce village..
"A une vingtaine de kilomètres au nord d'Auch, l'impressionnant château de Lavardens, tel un vaisseau amarré à un éperon rocheux, veille sur les demeures du village et les horizons bercés par de verdoyants vallons. L'ancienne capitale militaire des comtes d'Armagnac a gardé de l'époque médiévale quelques vestiges des remparts et les étroits carrelots jonchées de roses trémières au fil desquels on découvre de charmantes demeures..."
Le château est impressionnant,
"Tel un paquebot à quai, le château de Lavardens détonne par sa silhouette monumentale et le raffinement de son architecture. Sauvé de la ruine par une poignée de passionnés dans les années 60 puis classé Monument Historique en 1961, l’édifice du 17ème siècle offre des détails architecturaux exceptionnels. La façade ouest du château présente ainsi deux tours s’élevant chacune au-dessus d’une voute tronquée. Ces « tours sur trompe » accentuent le caractère spectaculaire de l’édifice et témoignent de la maîtrise, par les bâtisseurs, de la « stéréotomie » : l’art de la taille des pierres et de leur agencement."
nous en ferons le tour par l'extérieur nous choisissons de ne pas le visiter.
Juste à côté l'église du XIIIe siècle, avec son clocher qui serait constitué par le Donjon du château primitif
le porche de style gothique tardif,
la double porte et ses ferrures sont de 1871
le tympan est orné d'une mosaïque
du patron de la paroisse Saint Michel "Quis ut Deus", l'archange "Celui qui est comme Dieu" il s'agit d'une œuvre d'un hollandais ami du curé effectué en 1950, ainsi
que le décor du bénitier et de la niche des Fonds Baptismaux
la nef, voûte sur croisée d'ogives en charpente de bois
le chemin de croix restauré en 1988 ( n°6 Véronique)
des vitraux, des statues, satlles en bois
Nous nous sommes promenés dans les rues du village , il faisait très chaud ce jour-là.
puis nous sommes descendus au lavoir tout en bas du village, je n'ai pas trouvé de documentation sur ce lavoir
Pour terminer cette visite quelques détails comme d'habitude
Nous quittons Montrol Sénard en fin d'après-midi ce mardi 25 juillet,pour arriver en début de soirée à Aubeterre sur Dronne dans le département de la Charente ( 16) labellisé "Plus Beau Village de France" mais également "Petite Cité de caractère" sur le" Chemin Saint jacques de Compostelle"..etc
"Confortablement installé au sud de la Charente et voisin du Périgord, le village d’Aubeterre sur Dronne rassemble patrimoine historique, espace naturel préservé et art de vivre.
Détenteur de la marque « Plus Beaux Villages de France » depuis 1993 et du label «Petites Cités de Caractère» depuis 2012, il affirme depuis plus de mille ans sa vocation à accueillir pèlerins, visiteurs et touristes.
Deux monuments historiques majeurs, l’église souterraine Saint-Jean et l’église Saint-Jacques. Base de loisirs en bord de Dronne offrant baignade, canoé kayak, pêche, tennis… «maisons riantes accrochées à une colline modérée» à découvrir à pied par les venelles.
Artisans d’art, commerces et services de proximité, camping, hôtels, restaurants… Place ombragée de tilleuls à l’ambiance méridionale animée. Proximité de nombreux lieux de visites et de loisirs. « Station Verte » depuis 25 ans."
Nous nous arrêterons sur le très grand parking gratuit pour camping-cars ,tout près de la Dronne.Le camping se situe de l'autre côté de la route.Hélas celui-ci est très bruyant et alors que la soirée était très calme sur le parking, la nuit fut très bruyante à cause des animations du camping.L'aire des services est gratuite mais du côté du camping .
Nous monterons au village très tôt le lendemain matin, mais nous n'avions pas de plan, c'est donc à "l'aveugle" que nous visiterons le village ,avant de trouver l'Office de Tourisme où on nous a remis le plan
comme vous pouvez le voir ce plan n'est pas très "pratique" et bien trop grand
nous sommes garés ici*
le parcours que nous avons fait est en rouge, de temps en temps des panneaux explicatifs mais souvent dégradés et peu lisibles ( reflet sur le verre).Je vous mets les photos de ces panneaux lorsqu'ils sont à peu près lisibles, libre à vous de les lire si vous y arrivez! Les textes recopiés en italique proviennent du plan
4.Place Merkès Merval
La place du lavoir a été rebaptisée en l'honneur d'un couple célèbre de chanteurs d'opérette, Paulette Merval et Marcel Merkès, un hommage tout particulièrement à Mme Merval, enfant du pays.De cette place, vous apercevez les maisons classées avec leurs balcons de bois à l’espagnole
1.Place Ludovic Trarieux
Une halle charpentée occupait la place centrale du village.Elle a été détruite au cours du XIXe siècle.La place porte aujourd'hui le nom d'un Aubeterrien célèbre: Ludovic Trarieux, né ici même en 1840.Avocat réputé, homme politique influent, il est le fondateur en 1898 de la Ligue Française pour la Défense des Droits de l'Homme et du Citoyen
6.Ancien Hospice Saint-François
L'ancien hospice Saint-François, qui date pour l'essentiel du XIVe siècle, fut érigé afin de porter secours aux pèlerins, malades et indigents
Le panneau suivant très détérioré est pratiquement illisible, il décrit la vue sur Aubeterre sur Dronne , sur le château, les terrasses, les tours.
12.Château(propriété privée)
Au XIIe siècle, Pierre Castillon, Seigneur d'Aubeterre, édifie le château.Ne restent aujourd'hui de l'ancien château féodal que le châtelet d'entrée du XVIe siècle et les communs transformés aujourd'hui en habitation
9.Église Saint-Jacques
Merveille de l'art roman, la collégiale Saint-Jacques fut détruite en 1562 lors des guerres de religion.Seule sa façade a été épargnée, classée Monument Historique.Véritable livre de pierre, elle est ornée d'arcades à voussures et de chapiteaux finement sculptés.Son décor symbolique était là pour émouvoir et renseigner fidèles et pèlerins sur le Chemin de Saint jacques de Compostelle.L'église fut rebâtie au début du XVIIIe siècle.
Elle était fermée..mais je me suis régalée avec tous ces détails extérieurs.
7.Couvent des Clarisses
Ce couvent fut fondé par le Marquis d'Aubeterre François d'Esparbès de Lussan et sa femme Hyppolithe Bouchard en 1620.Certaines riches veuves et jeunes filles de bonne famille venaient se retirer chez les sœurs de Sainte-Claire.Après la Révolution, l'ancien couvent fut converti en hostellerie
8.la Tour des apôtres
Il semblerait que la Tour des apôtres fut le logis du prieur de la collégiale de Saint-Sauveur( Saint-Jacques)
Nous nous arrêtons un moment dans le square du Docteur Gaillardon, des petites ruelles et des passages donnent à ce village beaucoup de charme, un puits , des sculptures
10 et 11.Chapelle et cloître des Minimes
Ce couvent aujourd'hui reconverti en maison de retraite, fut fondé par le Marquis d'Aubeterre en 1617 où une dizaine de moines venus de la maison mère de Blaye s'y installèrent.Une porte au fond de la chapelle vous permet d'apercevoir le cloître
Nous arrivons à l'Office de Tourisme
2.Église souterraine Saint-Jean
L'église souterraine Saint-Jean fut creusée sous le château au début du XIIe siècle selon un plan Roman, dans des proportions exceptionnelles:20 mètres de hauteur.Elle possède un reliquaire, une fosse à relique, une nécropole de plus de 160 sarcophages et une surprenante galerie accessible de 18 mètres de haut.Classée Monument Historique
Nous la visiterons avec un audio guide et un plan
puis en sortant j'achèterai un livret ,mais je ne vous en dis pas plus
Après la première partie ( à revoir ici) voici la seconde dans le bas du village
9.L'abreuvoir
qui communique avec le lavoir
3.Le lavoir
La Halle
L'église
romane des XIIe et XIIe siècle
l’extérieur
l'intérieur
Nous sommes montés au Cimetière
j'ai particulièrement aimé ces plaques funéraires de porcelaine avec ces motifs de pensées
En redescendant un passage à la
Mairie
Une exposition sur le mariage
Dans une grange une exposition de photos des habitants en noir et blanc
7. Le four à pain
6.Le toit à cochon et à poules
5.Le bûcher de l'école
exposition de photos
4.L'école communale
8.Le grenier
le travail de la laine
2.Le fournil de la ferme
1.La Maison "Chabatz d'Entrat"
et son étable-cellier
et pour terminer quelques photos des autres maisons de ce petit village, des détails..
Quel charmant village!!!.. nous avons beaucoup aimé cette découverte.
Nous n'avons pas vu les points A, B, C, D, E et F :boutiques de vente de produits régionaux et de l’artisanat, certains étaient fermés entre midi et deux, heure à laquelle nous nous sommes promenés
J'espère que je n’ai pas été trop longue
très bonne journée à vous qui passez par là, bonne semaine..la dernière avant la rentrée des classes.
Nous quittons Saint-Benoît de Sault le mardi 25 juillet pour nous rendre à Mortemart dans la Haute-Vienne ( 87) .La pluie nous accompagne durant les 63 km..mais s'est arrêtée à notre arrivée .Ce sera la seule fois où nous enfilerons nos imperméables (qui resteront secs)!Les photos sont bien souvent sombres, je m'en excuse.
" En terre limousine, cette charmante bourgade fleurie s'est développée autour du château bâti au Xe siècle par Abon Drut, Seigneur de Mortemart. Détruit sur l'ordre du Cardinal de Richelieu, il n'en reste aujourd'hui que la tour du donjon et quelques salles devenues lieux d'expositions. Si les couvents des carmes et des Augustins témoignent du passé religieux du village, l'ancienne halle et les maisons de notables rappellent que Mortemart fut aussi une place commerçante prospère."
Nous ne trouvons pas d'Office de Tourisme, nous visiterons ce petit village librement en suivant des petits panneaux numérotés, puis nous trouverons dans l'église un plan "Guide de visite" .Hélas ce plan ne reprend pas la numérotation des panneaux.. Qu'importe le village est petit et nous ferons assez rapidement le tour.
voici le plan trouvé dans l’église ( nous sommes garés ici *) les textes en italique ainsi que la numérotation de 1 à 12 en rouge proviennent de ce guide de visite
et voici le plan des panneaux avec une autre numérotation (numéro de 1 à 11 en noir entre parenthèse)
4.La Halle (2)
Au début du XVIIIe siècle , le duc Louis II de Rochechouart-Mortemart, usant de son droit seigneurial, autorise les foires et les marchés.La halle pourrait remonter à cette époque.De plan rectangulaire, ouverte, elle se compose de 12 poteaux de chêne supportant une charpente.
La halle est inscrite aux monuments historiques
composée de quatre fermes.La couverture est en tuile canal.Elle a été restaurée en 2013.Des foires mensuelles importantes ont perduré à Mortemart jusqu'à la seconde Guerre Mondiale
8.Le couvent des Carmes (7 et 8)
Au XIVe siècle, à l'époque des papes en Avignon, de nombreux ecclésiastiques, notamment limousins, connaissent de brillantes carrières.C'est le cas de Pierre Gauvais, natif de Mortemart, Evêque de Viviers puis d'Auxerre, il devient cardinal à la cour d'Avignon.Son testament de 1335 prévoit de fonder trois couvents à Mortemart dont un couvent de frère Carmes tenant un hôpital pour les pauvres.Les bâtiments actuels, reconstruits à la fin du XVIIe et durant la première moitié du XVIIIe siècle, sont vastes et imposants.C'est un corps de logis constitué de trois ailes en U flanquées de deux pavillons.L'église (8c) détruite au XIXe siècle, fermait le U.Les abbayes de Saint-Savin, La Réau et Solignac possèdent de vastes bâtiments semblables et de même époque.On remarque à gauche le porche monumental (8a) et l'hôpital ( privé). On peut visiter le grand escalier , rampe sur rampe (8b) qui n'est pas sans rappeler celui du château de Versailles
Le couvent des Carmes est inscrit aux monuments historiques
9.Le couvent des Augustins ( 10 et 11)
Le testament du cardinal Gauvais planifiait aussi la fondation d'un couvent de frères augustins chargés d'instruire 12 enfants.Les bâtiments actuels sont une reconstruction de la fin du XVIIe siècle ou du début du XVIIIe siècle.L'actuelle mairie (9a), ancien collège, présente un bel escalier à double révolution avec rampe en bois.Le bâtiment principal (9b) est l’œuvre du célèbre architecte Brousseau, auteur de nombreux châteaux dans la région et notamment du palais épiscopal de Limoges.
Le couvent des Augustins est inscrit aux monuments historiques
10.L'église (9)
L'édifice est l'ancienne église des Augustins.Dotée , au début du XIXe siècle , d'une élégant clocher établi sur l'ancien parloir,elle devient l'église paroissiale Saint-Hilaire.Le portail et les fenêtres sont typiques des construction avignonnaises du XIVe siècle.Le mobilier très riche, provient d'édifices détruits: l'ancienne église Saint-Hilaire et celle et celle des Carmes .Dans une niche du chœur se trouve une vierge polychrome du XVe siècle.Notons le très bel ensemble de stalles en bois du XVe siècle, dont les miséricordes sont sculptées d'animaux, monstres, végétaux et personnages.Le retable de 1651, provenant sans doute de l'église des Carmes, est particulièrement grandiose.Le devant d'autel est sculpté du buste de Louis XIV jeune pour remercier la Vierge de sa naissance tant attendue.De chaque côté de la Vierge de Pitié qui Domine, on voit les vestiges de peintures sur lambris du XVIIe siècle: l'assomption de la Vierge à gauche ,la résurrection du Christ à droite.Un magnifique lutrin en bois doré du XVIIe siècle est orné d'un aigle dont les ailes déployées servaient d'appui aux livres liturgiques
L'église est inscrite aux monuments historiques
11.Vestiges de l'église du Moustier
Le testament du cardinal prévoyait aussi l'édification d'unegrande église commune aux trois ordres qui devaient se relayer pour la prière.De cette église, dotée d'un clocher et voûtée, ne subsistent que quelques vestiges au chevet de l'église des Augustins, notamment des colonnettes s'apparentant à l'architecture avignonnaise du XIVe siècle
12.Le couvent des Chartreux
La fondation d'un couvent de Chartreux figurait également dans le testament du cardinal Gauvais.Il n'a probablement jamais été achevé et a été supprimé en 1412.Aujourd'hui, des traces du grand cloître et des cellules des frères sont encore visibles dans une prairie voisine ( privée) en vue aérienne
pas de photos mais je vous conseille ce site iciqui propose une vidéo avec des vues aériennes
Nous revenons sur nos pas pour découvrir les points suivants
3.Le château des ducs (1)
Le château actuel résulte sans doute de la transformation de l'une des mottes.Les douves (3a) qui entouraient le château existent encore pour partie. A l'intérieur, dans la partie privée, subsiste un pan de mur du donjon carré, typique du XIIIe siècle (3b), époque à laquelle la seigneurie de Mortemart passe, par alliance, à la famille de Rochechouart.En 1360, Aimery II de Rochechouart, seigneur de Mortemart, reconnaît le Prince de Galles pour son suzerain.Après 1370, quand le roi de France reprend possession du Limousin, le château est confisqué par Du Guesclin.Puis, pardonnée, Aimery II récupère son bien.C'est à la fin du XVe siècle que le château est modernisé avec des logis flanqués de tours.Les Rochechouart-Mortemart deviennent l'une des plus prestigieuses familles de la noblesse française.En 1660, Louis XIV érige Mortemart en duché-pairie, donnant ainsi le titre de ducs aux seigneurs de Mortemart.Avant la Révolution, les ducs de Mortemart assurent la haute charge de gouverneurs des Invalides.
Le château est inscrit aux monuments historiques , ne se visite pas
2.La maison du Chevalier de Béon (2)
Cette maison du XVIIe siècle appartenait , au début du XIXe siècle à Léonard de Béon fait chevalier de Saint-Louis.Selon les archives, Fabien de Béon, aïeul du chevalier, était un familier d'un gentilhomme de la Cour d'Henri IV
1.La motte féodale
Au carrefour de routes anciennes, l'une des mottes de Mortemart, symbole de la puissance de la famille Drut, témoigne de la première féodalité aux environs de l'An Mil.Abbon Drut, chevalier, seigneur de Mortemart, soutient le comte de La Marche contre le Roi de France.Lors du siège de Bellac en 995.A proximité se trouvait l'église paroissiale Saint-Hilaire ( 1a) détruite au début du XIXe siècle
La motte est inscrite aux monuments historiques .
On a eu du mal à la trouver ..puisqu'il n'y a plus rien!!à part cet espace herbeux!
6.La maison des Verdilhac-Villelonge (5)
Cette maison possède des éléments d'architecture de la fin du XVe siècle ou du début du XVIe siècle tels que les linteaux en accolades de la façade ou la tour-escalier hors œuvre à l'arrière.Parmi les familles au service des seigneurs de Mortemart, les Verdilhac comptent parmi les plus fidèles.Joseph de Verdilhac de Villelonge, procureur fiscal, autrement dit régisseur de la terre de Mortemart; est probablement à l'initiative du remaniement de cette demeure au XVIIe siècle, comme en témoigne la mouluration de la porte de la façade
5.La maison de la sénéchaussée ducale (4)
Cette demeure du XVIe siècle a été équipée au XVIIe d'un pavillon central surmonté d'une toiture à la Mansart se caractérisant par quatre versants formés de deux pentes différentes.Lorsque Mortemart est devenu duché en 1650, la justice seigneuriale a connu un regain de vitalité
La maison est inscrite aux monuments historiques .
7.Maison à l'échauguette (6)
La demeure est flanquée d'une échauguette, très à la mode dans la région au XVIIe siècle.Elle symbolise la puissance de la petite bourgeoisie qui prend le relais de la noblesse, alors à la cour du Roi.Plusieurs maisons du voisinage possèdent des échauguettes semblables, toutes édifiées vers 1650.
Tout au bout du village nous avons trouvé un lavoir situé à côté du ruisseau Lama ;mais pas de renseignements ( pas de panneaux non plus)
quelques photos de maisons, ruelles..
Et pour terminer quelques détails pris ça et là..
Merci d'être passés par là.. encore un article bien long, j'espère que tous ces textes ne vous ont pas trop ennuyés.. j'avoue que j’ai eu un peu de mal à "suivre" l'histoire de ce village, c'est une période de notre "Histoire de France" que je ne maitrise pas vraiment.!! mais on apprend à tout âge!
Comme annoncé hier , je vous propose aujourd'hui quelques lavoirs que nous avons découverts sur la route du retour dans le département de l'Yonne ( 89). Les textes enitalique proviennent du site " https://www.petit-patrimoine.com/" (explications trouvées une fois à la maison!!)
Lavoir de Fontenille et statue de la déesse Epona à Thizy
Pour explorer le lavoir dit de Fontenille il faut suivre les pancartes qui indiquent site de Fontenille, lavoir, source, divinité gauloise Epona, passer devant la maison de retraite et poursuivre le chemin environ 200 mètres dans le bois, et là apparait le lavoir construit en 1861 avec une source, un site d'origine celtique.(sources ici)
photos prises à travers la grille (fermée) du lavoir
Le lavoir à 2 étages. à Blacy
Blacy est un petit village de 109 habitants, situé à une quinzaine de kilomètres d'Avallon.
En contre-bas du village, vous rencontrerez ce lavoir qui a plusieurs particularités:
Pour y accéder, il faudra monter sur une butte,(habituellement "on descend au lavoir").
Sur le côté gauche, 3 contreforts soutiennent le mur ( un peu comme dans une église ).
A l'intérieur, vous serez surpris par la taille des deux bassins.Il y avait sans doute un bassin pour le lavage et un autre pour le rinçage.
On y lavait debout.
L'eau arrive d'une source dans la colline.
Le plafond de ce lavoir est vouté, comme dans une cave.
Enfin, le sol est garni de gros pavés de pierre allongés et arrondis.
Alentour a été aménagée une petite aire de repos fleurie et bien tranquille.On n'y entend que le gargouillis de la fontaine qui alimente les lavoirs et le chant des oiseaux.
Après avoir traversé les deux lavoirs, l'eau s'échappe par une petite cascade, puis traverse sous la route qui mène au village et arrive dans un bassin situé dans un pré voisin.(sources ici)
Lavoir de Soulangy à Sarry
Lavoir situé en bordure du hameau, sur la route de Sarry. L'édifice de plan rectangulaire, à demi-enterré, comporte un puits-réservoir voûté en berceau plein-cintre, situé dans l'épaisseur du mur nord et séparé de la salle principale par une dalle en pierre. Ce puits alimente le bassin longitudinal bordé sur ses grands côtés d'une pierre à laver et sur son côté nord d'un banc de pierre. Le mur latéral ouest est creusé de petites niches carrées. La façade, au mur de long pan est, est percée d'une porte et de deux baies en plein-cintre. Le toit à longs pans est couvert de tuiles mécaniques, le sol dallé. L'eau du lavoir se déverse dans une petite mare, au sud, bordée de murets sur deux côtés.
En remontant vers le nord nous passerons tout près de Noyers sur Serein ( que nous avions visité il y a quelques années, à revoir là).
On se dirige alors vers Tonnerre. Un arrêt à Fresnes pour le lavoir , hélas je n’ai rien trouvé comme explications sur le net
Notre dernière étape sera pour Tonnerre avant de rentrer à la maison..
Je vous en parle très bientôt
très belle journée à vous tous qui passez par là, en espérant que vous ne souffrez pas trop de la chaleur..ces lavoirs et points d'eau vous rafraichiront..
Durant le long weekend de l'Ascension , nous sommes partis faire une escapade en camping-car direction Apremont sur Allier ( 18. Cher). Après un peu plus de 500 km et 8 heures de route ( avec arrêts) nous sommes arrivés en fin d'après-midi dans ce très beau village qui est labellisé "Plus beau village de France". Nous trouvons une place sur le parking gratuit de la commune ( pour tous véhicules) et partons à la découverte du village. Pas d'Office de tourisme ..pas de plan.. pas de panneaux mais une rue principale ,de très jolies maisons restaurées..à peine 70 habitants..
"C'est au cœur du Berry que se niche Apremont sur Allier, dans un paysage de bocage au bord de l'Allier. Dominé par son château entouré d'un parc floral inspiré par le jardin anglais de Vita Sackville-West à Sissinghurst, le village a été entièrement restauré au siècle dernier."sources ici
Nous commençons par la visite de l'église , elle est située sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle comme nous l'explique ce panneau
des statues, une station n°6 ( Véronique) pour Yann
des vitraux, des étendards de procession dont un magnifiquement brodé
des vitraux, des étendards de procession dont un magnifiquement brodé
Ce village-jardin se situe à l'est du Cher.Longtemps il fut un paisible village de carriers et de bateliers acheminant sur l'Allier puis la Loire , les pierres de taille qui parent encore la cathédrale d'Orléans ou l'abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire.
Nous ferons la visite du village le jeudi après-midi puis le lendemain matin en attendant l'ouverture du parc floral: ce qui fait que les différentes maisons sont prises avec une luminosité différente en soirée ou en matinée.
la Maison des Mariniers au bout du village ( il n'y a pas de panneau, je pense que c'est cette maison je n'en suis pas sûre..)
A l'entrée du village la Halle ( qui me fait plus penser à un lavoir mais sur le plan c'est indiqué la halle?)
la promenade au bord de l'Allier et ses maisons qui la longent, toutes si joliment fleuries
La rue principale
le lavoir
Terminons la visite du village avec quelques détails..
Je reviens très vite pour la visite du Parc Floral ainsi que du musée et du château.
Très belle fin de semaine..toujours sous le soleil..