Peu présente sur mon blog.. mais je suis en plein "tri" et classement de mes photos sur le thème des lavoirs.Si vous me suivez vous savez que c'est un thème que j'affectionne beaucoup .En cherchant sur le site "le petit patrimoine" j'ai trouvé ces lavoirs et cela m'a intriguée. ( clic ici)
De plus Wittersheim n'étant pas loin de chez nous, nous y sommes allées ,Louise et moi, le matin du dimanche 7 juin On a laissé la voiture dans le village et on s'y est rendu en suivant le petit chemin qui longe la route On a découvert un très bel endroit et on a apprécié la balade.
"Dans le vallon du ruisseau appelé Duerrbachgraben où poussent des cépées de noisetiers, naît une source aux vertus thérapeutiques. Ses eaux étaient réputées contre les maladies cutanées, les maladies contagieuses et le traitement des scrofuleux.
Cette source ne s'est jamais tarie. Elle a un débit d'environ 100 l/min et une température constante entre 6 et 9 °C.
Cette eau, au 19e siècle probablement, fut captée dans un premier bassin et dirigée vers 2 enfilades de bassins en grès servant de lavoir : la série de 3 bassins étant réservée aux catholiques, la série de 2 bassins aux juifs.
Ce lieu a été récemment aménagé en but de promenade et intégré au parcours de circuits pédestres.
Une anecdote nous donne l'origine de son nom, Saint-Ulrich.
Jadis la source coulait entre les bans des communes de Huttendorff et Wittenheim et une bataille juridique s'engagea pour en obtenir la propriété, procédure longue et sans résultat.
C'est alors que le 4 juillet, jour de la saint Ulrich, la source changea subitement et définitivement de site, coulant nettement sur le territoire de Wittersheim. En remerciement, la commune la baptisa du nom du saint du jour, nom qui fut ensuite donné à l'église."
je vous laisse découvrir les photos
Je vous souhaite une belle journée il fait bien chaud je vais rester au frais..
à bientôt merci d'être passé par là et prenez bien soin de vous.
Bonjour à tous et bon début de weekend pluvieux, frais et maussade....
Voilà de quoi avoir envie de retourner au weekend dernier !
Pour notre première sortie en camping-car de l'année ,après tant de semaines sagement confinés à la maison, nous avons respecté la limitation des 100 km , ce qui nous menait jusqu'à la Route des Crêtes .
Nous sommes partis vendredi matin ,un premier arrêt à Schirmeck, ville créée autour du 13ème siècle sous l'impulsion de l’évêque de Strasbourg.
Monument aux morts, fresque sur un mur, synagogue ,très jolie fontaine-souvenir de la guerre 14/18 , un bien beau bâtiment qui accueille tribunal et mairie,la Bruche...
puis promenade digestive vers la chapelle Sainte Claire..merveilleux paysages, fleurs et papillons , bancs pour se reposer..
Au Col du Louchbach, nous faisons quelque achats de produits frais typiques de la région :tarte aux myrtilles, tourte, munster ,confiture de myrtilles.. de quoi nous régaler pour le weekend.
Nous quittons momentanément la route des Crêtes pour un arrêt au lac Blanc
D'une superficie de 28.7 ha et profond de 72 mètres il est encastré dans un cirque glaciaire et dominé par un étrange rocher en forme de forteresse, le château Hans.
Il occupe le fond d'un cirque glaciaire assez spectaculaire.Une moraine à laquelle s'appuie un barrage retient ses eaux.
J'espère que ce début de "voyage" vous aura plu.. vous pouvez cliquer sur les liens pour plus d'informations et je reviendrai vous raconter la suite de notre escapade demain.
Je vous remercie d'être passés par là et vous souhaite un très bon début de weekend
J'espère que vous venez de passer un très agréable long weekend de la Pentecôte..J'ai été absente toute cette semaine sur les blogs..d'abord les poupettes m'ont bien occupée et puis nous avons décidé de partir en cette fin de semaine , première sortie en camping-car de l'année.. C'était vraiment génial ..je vous en reparlerai plus tard .
Dans mon dernier article je vous proposais de vous raconter où nous étions allées nous promener ma fille et moi le dimanche de la semaine passée.Alors en route pour Marmoutier ( 67) à la découverte de son lavoir et ses fontaines
Les explications sont issus du site "www.petit-patrimoine.com"
Le lavoir municipal ou Fischiesel
"Le lavoir est à la fin de la rue Neuve, 50m après le pont sous l'ancienne voie ferrée, à droite, en contrebas.
La cohabitation autour des points d'eau avant l'adduction en eau potable dans les communes, a toujours été l'objet de conflits entre les lavandières, les paysans venant faire boire leurs bestiaux et les bonnes gens cherchant de l'eau pour le ménage. Et source de problèmes sanitaires.
Au début du 19e siècle, la population de Marmoutier fit une pétition réclamant un lavoir, ce que le conseil municipal décida en 1818 mais ne put réaliser que 50 ans plus tard en 1868.
Mais dès 1874, il fut démonté et remonté 6m plus bas à cause d'un captage de source.
Encore des travaux entre 1920 et 1947 où on le couvrit d'un toit en béton armé !
Puis il fut abandonné jusqu'à ce que l'association "Maurirock", l'association "Communes sans frontières" et la municipalité ne le dégagent, lui enlèvent son toit et lui redonnent son aspect original en 2001.
Aujourd'hui c'est un but de balade et un lieu de pique-nique."
Nous avons aimé ce petit coin de tranquillité.
Nous avons continué notre promenade dans les prés et vergers pour redescendre dans le village avec un vue superbe sur l'abbatiale Saint Etienne
Nous nous arrêtons à la fontaine à obélisque
"Cette fontaine est à la sortie sud-ouest de la ville, rue de Dimbsthal (D229).
Au premier coup d'œil, on voit qu'elle est identique à la fontaine de la place du Général-de-Gaulle devant l'abbatiale Saint-Etienne
On ne connaît ni leur maître-d'œuvre, ni leur date de construction, aucune inscription n'y figurant. Si on cite déjà une fontaine sur la place du Marché, devant l'abbatiale, au 15e siècle, ces 2 fontaines ne doivent exister sous leur forme actuelle que depuis la fin du 18e ou début du 19e siècle. La fontaine "en ville" apparaissant sur une lithographie de 1828 (dessin de Chapuy publié en lithographie par Engelmann). Mais elle ne possède un obélisque que depuis la fin du 19e, au moment de son déplacement pour faciliter la circulation. Il est probable que la fontaine "des champs" ait été réalisée à ce moment-là.
Au milieu d'un champ, sur une aire circulaire pavée, un obélisque en grès se dresse sur un socle carré. Quatre bassins rectangulaires disposés en croix autour de l'obélisque sont alimentés par des têtes de lion en fonte. Les bassins sont ornés de reliefs losangiques."
puis à la fontaine de la source saint Céleste et saint Auteur
"Cette fontaine qui borde la rue des Romains, a été rénovée en 2004.
Une légende du 9e siècle raconte qu'un convoi dirigé par l'évêque Drogon de Metz et l'abbé Celse de Marmoutier apportait à l'évêché de Strasbourg des châsses contenant les reliques de saint Céleste et de saint Auteur, 11e et 13e évêques de Metz.
En passant devant la colline de Kopp, les bœufs refusèrent d'avancer et sous leurs sabots jaillit soudain une source limpide qui s'avéra miraculeuse par ses vertus thérapeutiques.
Voyant là un signe divin, les religieux décidèrent de confier les reliques à l'abbaye de Marmoutier, où elles se trouvent toujours.
L'eau qui se déverse dans la fontaine construite bien plus tard provient de cette source (site souterrain inaccessible) et est évacuée dans le fossé bordant la route.
Mais la légende n'est pas la réalité historique. Les reliques n'étaient pas destinées à Strasbourg. Cette translation visait non seulement au développement de la piété populaire locale, mais avant tout l'affirmation par les évêques de Metz de leur suzeraineté sur Marmoutier, poste avancé de leur zone d'influence.
Une colonne ronde en grès rose coiffée d'un vase alimente 2 bassins rectangulaires. Un petit, perpendiculaire à la route, et un long, parallèle à la route, recréé en 1991 comme l'indique la date gravée sous le dessin d'une carpe."
Et nous terminons par la seconde fontaine à obélisque
Je ne peux m'empêcher de rentre dans cette abbatiale à chaque fois que nous sommes à Marmoutier
'La fontaine est place du Général-de-Gaulle, devant l'abbatiale Saint-Martin.
Cette fontaine est identique à celle qui se trouve à la sortie sud-ouest de la ville, rue de Dimbsthal
On ne connaît ni leur maître-d'œuvre, ni leur date de construction, aucune inscription n'y figurant. Si on cite déjà une fontaine sur la place du Marché, devant l'abbatiale, au 15e siècle, ces 2 fontaines ne doivent exister sous leur forme actuelle que depuis la fin du 18e ou début du 19e siècle. La fontaine "en ville" apparaissant sur une lithographie de 1828 (dessin de Chapuy publié en lithographie par Engelmann). Mais elle ne possède un obélisque que depuis la fin du 19e, au moment de son déplacement pour faciliter la circulation. Il est probable que la fontaine "des champs" ait été réalisée à ce moment-là.
Aujourd'hui elle est au bord de la place, sur une aire circulaire pavée en 2000, date de sa restauration et du réaménagement de la place. Au centre, un obélisque en grès se dresse sur un socle carré. Quatre bassins rectangulaires disposés en croix autour de l'obélisque sont alimentés par des bouches en fonte (et non des lions). Les bassins sont ornés de reliefs losangiques.
Cette fontaine alimente 2 petites fontaines carrées évidées qui ont été créées en 2000 sur le parvis de l'abbatiale. Elles portent plusieurs dates essentielles pour Marmoutier :
589 : Fondation du monastère par des moines irlandais.
724 : Construction de l'abbatiale par l'abbé Maur qui donnera son nom "Mauri monasterium", le monastère de Mauri, à la ville.
1789 : La Révolution et son lot de destructions et de mises en vente de bâtiments de l'abbaye.
2000 : Réaménagement de la place et création des petites fontaines.'
Je ne peux m'empêcher de rentrer dans cette abbatiale à chaque fois que nous sommes à Marmoutier alors comme elle était ouverte nous y sommes passées quelques photos sans blabla
J'ai été longue mais quel plaisir à nouveau de sortir de chez soi et de se promener.. Très peu de touristes ce jour là.. quelques promeneurs comme nous .
Je vous laisse avec quelques détails trouvés ici et là dans ce si beau village de Marmoutier.
A présent je m'en vais vous faire un petit coucou sur vos blogs..
Demain la reprise sera peut-être difficile. Je ne sais quand je pourrai revenir sur ce blog ..j'ai tant de choses encore à partager avec vous.. alors à bientôt et merci d'être passés par là.. avec ou sans commentaires..
Jeudi dernier (jeudi de l'Ascension) comme les enfants n'étaient pas là, nous avions prévu une petite sortie tous les deux pas trop loin de chez nous .Comme il faisait chaud on a choisi un tour en forêt.
Nous avions acheté il y a quelques temps la carte IGN de la région et ce classeur de circuits autour de Saverne, fait par le Club Vosgien.
Nous avons choisi le circuit n°11 qui nous emmène à la Fontaine Mélanie depuis l'étang du Ramsthal
Chaque circuit se compose de plusieurs fiches :
la description du circuit , la carte topographique , l'historique des lieux et quelques photos.
le parcours depuis l'étang du Ramsthal.. on suit le petit sentier ( l'étang est fermé pour cause de covid) on est impressionné par le nombre d'arbres déracinés , conséquences des dernières tempêtes
La Fontaine Mélanie :
Cette source aménagée par le Club Vosgien de Saverne porte le nom de l'épouse , décédée en 1901, de Richard Stieve, qui fonda le Club Vosgien de Saverne le 31 octobre 1872. La fontaine fortement endommagée par la tempête "Lothar" du 26 décembre 1999, a été restaurée en 2001-2002.
La céramique qui orne la sortie de la source a été réalisée et offerte par Madame Liselotte Ruderer-Schwab.
On a poursuivi le chemin.. nous perdant un peu.. montant puis descendant des sentiers pas toujours faciles, crapahutant sous les arbres tombés, traversant des petit pont enjambant la rivière ! ! on a bien apprécié nos chaussures et nos bâtons de marche.
A l'ombre des arbres il fait bon ,que la forêt est belle !!!!
Très jolie balade..mais que de monde!!à croire que tout le monde avait une envie de s’oxygéner et de se mettre à l'ombre dans la forêt, à pique-niquer en famille , entre amis ou en couple.
Je vous souhaite un très bon dimanche et vous retrouve très bientôt pour un peu de broderie.Pour nous ce sera repas en famille et sortie entre "filles" j'espère qu'on pourra trouver d'autres fontaines et lavoir que j'ai vus sur le site du petit patrimoine.
J'espère que cette première semaine de "dé-confinement" s'est bien déroulée pour vous tous et que ce weekend au soleil aura été riche en retrouvailles.
Pour ma part si le début de la semaine aura été très stressant et fatigant , la fin a été un vrai bonheur..
Vendredi (puisque les saints de glace sont passés),on a pu enfin nous rendre dans une jardinerie tout près de chez nous pour enfin s'occuper du potager, et des fleurs ( je vous en parlerai une autre fois)
Et puis notre fils est venu passer le weekend avec nous , enfin plutôt avec son père à bricoler sur leur moto ancienne dans l'atelier..
Louise, notre fille nous a rejoints le samedi midi..je leur avais préparé un bon lapin fermier avec tagliatelles..et comme dessert une tarte à la rhubarbe ( je vous en parlerai aussi prochainement)
L'après-midi nous sommes sorties entre filles.. on avait envie de marcher dans la nature mais un peu plus loin que ce fameux km puisqu'on peut à présent le dépasser.
Je lui ai alors proposé d'aller faire un petit tour au Bastberg.. Je vous avais parlé du fameux "Tilleul de Goethe " qu'on peut admirer sur cette colline ( voir l'article du 30 mars 2019 clic)
il n'a pas changé il est toujours aussi beau.
Le Bastberg est une jolie colline (pour plus d'informations un clic ici ou encore là)
On peut s'y promener sur 3 sentiers de découverte ( voir les parcours ici)
A l'Office de Tourisme de Bouxwiller , vous trouverez également une plaquette ( clic )
Nous avons choisi le sentier géologique ,mais pris par le temps nous ne l'avons pas fait en entier ( je l'avais fait avec mon mari l'année dernière et je ne vous en avais jamais parlé.. )
Je vous propose quelques photos
Merci de m'avoir lue jusqu'ici.. je vous souhaite une délicieuse semaine j'espère que je pourrai venir partager d'autres choses..mais j'avoue qu'avec le retour des poupettes je manque de temps..
Puisque nous sommes toujours confinés et donc dans l'impossibilité de visiter les villages (ce qui me manque beaucoup!!!) je trie mes photos..que de souvenirs..
J'avais commencé l'année dernière à vous emmener découvrir quelques lavoirs dans le Bas-Rhin
Je vous propose l'épisode 4 ce matin.. et je vous emmène pas très loin de chez nous à Sindelsberg, Salenthal et Allenwiller.
Nous étions partis ce dimanche 6 mai 2019.. il y a donc presque un an de ça.Le temps était incertain entre averses et éclaircies.. ( un peu comme aujourd'hui)
Premier arrêt à Sindelsberg pour découvrir cette fontaine-lavoir
J’avais fait des recherches sur le site petit-patrimoine.com mais hélas ce matin il n'est pas accessible. ( heureusement que j'avais imprimé la fiche..) je vous donne le lien au cas où.. ( ici)
voici ce qu'il en est dit
"Cet édifice en grès rose, tout en longueur est composé de 4 éléments:
-Une dalle qui servait à frotter le linge.Aujourd'hui c'est un banc pour la convivialité.
-Deux bassins rectangulaires s'évacuant vers l'arrière.Ils portent deux dates, mais le bon état des bassins laisse penser qu'ils ont été recréés.1775 est la date qui correspond à la construction du point d'eau alors que 1907 serait celle de sa restauration.
-La pile hexagonale qui alimente les deux bassins est coiffée d'un socle carré sous une grosse boule.Ces deux éléments ne semblent pas contemporains"
Sindelsberg est plus connu pour son église Saint Blaise , nous nous y sommes arrêtés mais hélas elle était fermée.( source Wikipédia)
"Cette église date originellement du XIIe siècle. Elle a été ensuite partiellement refaite et complétée aux XIVe, XVIe et XIXe siècles1.
L'édifice fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis 1935, pour le chœur de l'église et un monument funéraire, celui de l'Abbé Girbert, contre un mur de la nef"
Nous quittons Sindelsberg pour nous rendre à Allenwiller et nous passons dans le village de Salenthal..et découvrons par hasard ce lavoir.
Le ruisseau "Sommergraben" long de 1.4 km a sa source dans ce lavoir ( voir ici)
je n’ai hélas pas trouvé d'autres informations sur ce lavoir
Nous nous arrêtons à Allenwiller pour y faire un petit tour. Un cousin de ma maman ( le parrain de ma sœur) y habite mais cela fait des années que je n'y suis allée . Mon propre cousin y habite également là non plus je n'y suis pas retournée depuis si longtemps..mais nous restons en contact car nous nous croisons régulièrement puisqu'il vend des asperges, fraises ou autres produits de la ferme au bord de la RN4 un peu plus loin.
Mais je ne connaissais pas du tout ce très beau lavoir
le lien vers le site petit-patrimoine ( toujours indisponible ce matin) ici
"Ce grand lavoir est situé au bord du ruisseau "La Sommerau"..
Il date du début du XXe siècle et a été restauré en 2002.
Dix postesde lavage sont répartis de chaque côté d'un grand bassin rectangulaire alimenté par le trop-plein des eaux de la station de pompage locale.
Chaque poste de lavage est formé d'un plateau horizontal en grès rose appuyé sur la margelle du bassin et sur un piètement massif de même épaisseur et de même nature que le plateau"
quelques photos supplémenatires
à Air et Vie, espace de loisirs ( près de Marmoutier)
puis à Allenwiller avec ses 2 églises ( catholique et protestante) et ses 10 fontaines qui alimentent le ruisseau Sommergraben (celui qui prend sa source dans le lavoir de Salenthal pour se jeter dans la Sommereau)
Nous avons quitté Allenwiller et en rentrant , nous nous sommes arrêtés acheter des asperges justement chez mon cousin..J'adore ce légume ..ce sera d'ailleurs notre repas d’aujourd’hui mais celles de ce midi proviennent du village voisin directement du producteur..
Voilà la promenade est terminée.. je vous souhaite un très bon dimanche..Portez-vous bien ..
Quand j'ai lu l'article de Cathy ce matin je m'étais faite la réflexion que cela faisait un moment que je n'étais allée au bord de notre petite rivière qui coule dans le village.
Et puis je suis sortie acheter nos pains ( une fois par semaine le mercredi c'est "sortie boulangerie".. et je congèle les pains achetés) J'en ai profité pour faire un crochet le long de la Zorn avant de rentrer..La dernière fois que j'étais passée par là c'était le 6 mars alors que la Zorn avait débordé et inondé le chemin..depuis elle a bien baissé..
quelques photos des inondations de mars
(je précise que la maison qu'on voit est le local des kayakistes et marcheurs et qu'elle n'est pas habitée)
Et pour terminer voilà quelques photos de ma petite sortie de ce matin ( toujours avec l'attestation de déplacement dérogatoire) je n'ai rencontré personne..quel calme.
Portez-vous bien et restez chez vous.. enfin une petite sortie avec autorisation fera du bien aussi..
Je vous propose de terminer notre promenade -découverte de Wasselonne avec le circuit des emblèmes ;voici donc le 4ème "épisode".
Après le tailleur de pierre ( un nouvel ajout ce matin), le tuilier, le tanneur et le boulanger ( ici )
puis le cordonnier-bottier, le barbier,le maréchal ferrant et le tonnelier-vigneron ( ici )
et encore le boucher ,le menuisier-charpentier, le meunier , le marchand et le brasseur ( ici )
il me reste à vous présenter l'agriculteur-vigneron,l'apothicaire, l'aubergiste et le charron .
l'agriculteur-vigneron
Les wasselonnais produisaient sur une grande échelle une plante dont la culture y a presque complètement disparu aujourd'hui: la vigne.En 1774, la superficie viticole était importante( environ 220 hectares). Sa production dépassait de 6 fois celle de Marlenheim, aujourd'hui centre viticole de la partie septentrionale de la route des vins d'Alsace.
Il est rare cependant que ce métier ait été exercé seul.Il était pratiqué en complément d'une activité agricole
l'emblème de l'agriculteur est un soc de charrue triangulaire + un coutre + un curoir( petite lame emmanchée sur un bâton fourchu à son extrémité et servant à nettoyer la charrue). Pour le vigneron c'est une serpette
1570, sur un poteau cornier, dessin d'un soc de charrue
l'apothicaire
Ce métier qui date des Romains ne s'est doté de véritables officines de pharmacie en Alsace qu'à partir du XIII e siècle.En 1515, l'hôpital de Strasbourg est le premier au monde à embaucher un médecin à temps complet mais également un pharmacien et un valet de pharmacie chargé de surveiller la fabrication et l'administration des médicaments aux malades
l'emblème le seul connu est le caducée: une baguette autour de laquelle s'enroule le serpent d'Asclépios.Wasselonne serait une exception avec 2 échoppes d'apothicaires de 1693.Il s'agit plutôt d'un emblème non figuratif, une description
1693 ancienne pharmacie , aujourd'hui l’Office de tourisme
l'inscription en allemand sur l'arc plein cintre en grès: "Le Seigneur a créé des remèdes issus de la terre, l'homme avisé ne les méprise pas". C’est une façon élégante de faire de la publicité tout en s'inspirant d'un verset biblique du Siracide
1693 inscription "Christian Bauer, Apotheker"
l'aubergiste
Les aubergistes, personnes parmi les plus riches, étaient très nombreux à Wasselonne ( 32 en 1788).Il y avait deux catégories:ceux qui pouvaient servir à boire et à manger ( chaud et froid) et ceux qui n'avaient que le droit de servir des boissons.Lieux de rencontre et d'affaires, ces auberges jalonnaient la principale voie du bourg à Wasselonne
son emblème est une enseigne: son objectif est de signaler son activité.Au départ, c'est une planche peinte qui devient, au Moyen Age , enseigne en métal, suspendue à l’extrémité d'un bras métallique
le charron
Ce métier,très répandu avant l'arrivée des automobiles, permettaient de confectionner des roues en bois pour les moyens de transport et les instruments professionnels( outils, charrues, brouettes). Le chêne et le hêtre étaient le plus souvent utilisés
ses outils ne se différencient pas beaucoup de ceux du menuisier.C'est pourquoi le symbole utilisé pour cet emblème est le plus souvent une roue avec rayons et jante ( qui ressemblent parfois à la roue du meunier) Très fréquent en Alsace
dessin réaliste d'une roue de charrette sculpté sur le bois du colombage
Pour terminer avec les emblèmes, en voici encore deux
celui d'un mouton, qui rappelle le métier de berger ou de celui qui travaille la laine
et un agneau Pascal, symbole du Christ ressuscité, il subsiste sous la forme d'un biscuit consommé à Pâques ( le fameux" lamele"..)
pour l'enseigne du savetier ( un sabot suspendu ) malheureusement il n'était plus accroché.. je ne sais pas si c'est volontaire ou une disparition mystérieuse!
Ici ce termine pour moi ce circuit des emblèmes de Wasselonne.. bien sûr il y aurait encore bien des choses à raconter sur cette ville et j'ai encore d’autres photos à partager..d'autres jolis petits coins..des architectures typiques d'Alsace, je pense donc revenir encore à Wasselonne.
les cigognes étaient de retour ce jour-là ( 24 février 2020)
C’était il y a quinze jours , nous n'étions pas encore en confinement mais les écoles étaient fermées et Louise avait pu se libérer l'après-midi.Il faisait beau et je n'avais pas les poupettes, alors nous avions décidé de sortir nous promener.J'avais choisi ce lieu historique , classé à l'inventaire des Monuments Historiques depuis 1995 après avoir feuilleté mon Guide Vert "Alsace" qui nous donne très souvent de bonnes idées de visites pas très loin de chez nous.Voici ce qu'on peut lire dans ce guide:
"Les stèles levées de ce cimetière juif, le plus ancien d'Alsace (1554), s'égrènent à flanc de colline sur un vaste espace intégré dans le paysage.On y trouve une trentaine de communautés des environs ( les inhumations juives étaient taxées"
Puis en navigant sur internet un très chouette site ici nous explique l'historique de ce lieu.
Nous avons eu un peu de mal à trouver le parking et l'entrée du cimetière..aucun panneau indicateur..Un homme travaillait à débroussailler l'allée et sa camionnette cachait l'entrée .Il nous a vues chercher et nous a gentiment guidées puis renseignées sur ce cimetière.
La grille d'entrée
je ne lis par l'hébreu ,j'ai aimé ce bleu sur ce ciel tout aussi bleu
le plan du cimetière sur 3.7 hectares
la traduction
"Béni sois-tu Éternel notre Dieu, Roi de l’univers, qui vous a créé avec équité, qui vous a nourri et entretenu avec équité, qui vous a retiré la vie avec équité, qui connait votre nombre en équité, et qui un jour vous fera revivre en équité, Béni sois-tu Éternel, qui fait revivre les morts. "
Nous avons commencé par la zone C (1820/1875)
puis nous sommes montées sur la zone A (1500/1800)
avons continué vers la zone D (1875/1910)
en terminant par les zones les plus récentes E ,G ,F où on peut voir qu'il reste du terrain. Le monsieur qu'on avait croisé à l'entrée nous avait expliqué que des familles juives de la région parisienne voulait venir enterrer leur proche ici car les cimetières parisiens sont saturés
Nous avons été étonnées de voir des petits panneaux "allée" suivi du nom des villages que nous connaissons bien et entre autre notre village..Je ne suis pas originaire d’ici mais certains noms de famille me sont familiers.
Avant de quitter le cimetière un tour dans la zone B (1800/1840) la plus "sauvage" qu'on a failli oubliée.
J'espère que ces quelques photos vous auront plu et ne vous auront pas choqués..
Nous avons été particulièrement sensible à la beauté du lieu, le calme ..le silence, et j'avoue que de les revoir ce matin en les partageant avec vous me fait un bien fou..
Je vous quitte avec quelques violettes qui poussaient dans l'herbe du cimetière..
et des coucous des bois
Je vous proposerai les jours prochains quelques visites faites ces dernières semaines.. si bien sûr cela vous intéresse.
Bonne journée à tous , bonne semaine..Restons chez nous.. Protégeons-nous tous .
Poursuivons notre découverte des emblèmes des métiers d'autrefois à Wasselonne .Nous y sommes retournés dimanche dernier, j'ai pu compléter certains métiers mais je n’ai pas tout trouvé et pourtant nous avons cherché pendant plus de deux heures..
J'ai rajouté quelques photos sur les deux premiers articles ici ( 1 pour le tuilier et 3 pour le tanneur) et là ( 2 pour le bottier et 2 pour le tonnelier)
le boucher
La viande a toujours tenu une place importante dans l'alimentation des Alsaciens.Si les paysans tuaient eux-mêmes le cochon familial dans leur ferme, c'est le boucher qui abattait les bovins.Peu nombreux en Alsace au début du XVIIe siècle, leur nombre est impressionnant à Wasselonne:16 en 1788.Cela traduit une certaine aisance de la population locale à la fin de l'Ancien Régime.Leurs bouchers étaient aisés et influents.
L'emblème du boucher est composé d'un outil:le couperet qui sert à débiter la viande et également d'une tête de bœuf ou le bœuf entier.Très fréquent en Alsace.
n°4 ;1746 ,date en chiffres romains, initiales d'un couple où selon l'usage celles du mari précèdent celles de l’épouse
1728 la date entoure la tête du bovin
1748,couperet et palmes stylisées
1741 ,la tête de bovin est surmontée d'un couperet et d'une couronne royale.En dessous de l'écu:2 volatiles en position symétrique
le menuisier-charpentier
Au Moyen-Âge, on ne différenciait pas le menuisier du charpentier.Il y avait le "maître des charpentiers". A partir du XVe sicle, on distingue les charpentiers qui sont à la fois architecte et constructeur des maisons à pans de bois, des menuisiers qui s'occupent de l'aménagement intérieur des maisons ( portes, volets, placards, planchers, escaliers, lambrissages de murs ou de plafonds).Les nombreuses maisons à colombage témoignent de la productivité des charpentiers alsaciens.
Les menuisiers d'antan ont démontré leur savoir(faire à travers des buffets d'orgues, des coffres , des fauteuils qui ont su traverser les siècles
L'emblème du menuisier est composé d'outils: rabot, équerre, compas.rare en Alsace on en trouve à Mutzig, Mollkirch, Wangen, Riquewihr et Wasselonne.
n°7 1715,le rabot comporte un manche en col de cygne, 7 initiales
Le meunier
Le meunier transforme le blé en farine et participe à une tâche primordiale dans l'économie traditionnelle:la fabrique du pain.La construction d'un moulin à aubes ne pouvait être assurée financièrement que par des seigneurs ou des communautés religieuses qui exigeaient en contrepartie du paysan utilisateur un paiement en nature ( une partie du blé à moudre).
Les meuniers étaient donc assez mal vus, accusés de tricherie.Ils étaient des personnages importants dnas la cité, parmi les plus aisés et jalousés.En 1788, les 8 meuniers du chef-lieu travaillaient pour leur territoire mais aussi pour les consommateurs de Strasbourg qui appréciaient la farine bise ( backmehl)
L'emblème du meunier est composée d'une roue à eau très stylisée .Parfois s'ajoutent des éléments mécaniques du moulin( généralement l'anille, pièce en fer qui soutient et entraine la meule courante
n°4;1731 ce rouet indique un constructeur de moulin initiales MB
1717 rouet et élément mécanique initiales MB
Le marchand
Un bourg où fleurissent les activités artisanales, agricoles et même industrielles était forcément animé d'une belle activité commerçante, notamment aussi à travers les marchés hebdomadaires et les deux foires annuelles ( celle du printemps et celle de la rentrée)
L'emblème du marchand est "4 de chiffre" Il est le seul à ne représenter ni un outil , ni un produit manufacturé.sa signature est perdue, mais on retrouve ce symbole dans des gravures de la Renaissance et sur bon nombre de sceaux, de fers à marquer les tonneaux..Il comporte le chiffre 4 parfois accompagné de barres horizontales, d'initiales, d'une date ou d'un cœur et s'apparente aux signes des compagnons
n°26;maison du XVIIIe siècle, sur la porte peinte un cœur surmonté du chiffre 4 entouré de feuilles de houblon
1717; 6 initiales, la date encadre l'écu
Le brasseur
Brassée d'abord exclusivement par les femmes puis dans les monastères ( VIIIe siècle), la bière devint artisanale pour n'être quasiment plus qu'industrielle de nos jours.Région brassicole et vinicole, l'Alsace voit le développement des brasseries dès le XIIIe siècle
L'emblème officiel du brasseur est "l'étoile du brasseur" double triangle en forme d'étoile à 6 branches représentant un symbole alchimique ( feu, eau, air, terre)
A Wasselonne, il n'y en a qu'un, figurant sur une pierre rapportée et est représenté par les outils usuels des brasseurs: bassinet qui servait à traverser le brassin d'une chaudière à l'autre, le fourquet utilisé pour mélanger le malt moulu à l'eau,un davier qui servait à resserrer les cercles des fûts de bière.
n°6 nombreux outils disposition géométrique
Je m’arrête là pour l'instant..il en reste encore quelques uns ( l'agriculteur,l'apothicaire, l'aubergiste,le charron) que je vous présenterai dans un futur article.
Je vous remercie si vous m'avez suivie jusqu'ici..
Bonne journée ( qui promet d'être très pluvieuse)
à bientôt, portez-vous bien
ps lundi j’ai publié mon article "collection de grilles" pour Cathy ,mais j'avais oublié de cocher la case "émailer mes abonnés" donc pas de NL je m'en excuse..vous pouvez toujours allez jeter un œil si cela vous intéresse ( c'est ici)
